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Le journal de mamie Paulette : 15 juillet 1943

sommaire du journal

Marolles = 0 km      total = 210 km

Réveil comme d’ordinaire et même petit déjeuner.
Tandis qu’Yvette va chez sa marraine à Dicé, chercher de la crème, nous allons en vélo, Jeannine et moi chez Me Jarry. Nous y prenons un lapin pour Mme Lefeuvre, de la salade et du cidre (et 6 oeufs dons 3 arrivent fêlés)
Quand nous arrivons à la maison, la cuisine sent délicieusement bon.
Nous partons au marché, puis à la gare chercher l’arrivante, personne d’aspect peu sympathique. Nous revenons seules par le marché. Tout à l’heure, il ne s’y passait rien, maintenant on y pèse les mottes de beurre et on y compte les oeufs. Quelle quantité pour un canton !..

Nous gardons ensuite la maison jusqu’au déjeuner avec Yvette, tandis que Mme Jarry court chercher des légumes.

Déjeuner : soupe aux nouilles / veau rôti aux oignons avec pommes sautées / haricots verts / salade à la crème / prunes

Les prunes venant de la maison Lefeuvre où l’ancienne propriétaire est allée les chercher.
Puis nous la reconduisons à la gare. Il fait une chaleur torride. Que nous réserve demain ? .. De retour, nous allons, à pied cette fois, chez Me Jarry, avec Yvette, lui commander un lapin pour nous, ramener du vinaigre et de la salade.

Là, nous bavardons comme de coutume et nous y faisons la collation, tartines de rillettes, de beurre et de fromage blanc fait par eux-mêmes, le tout largement arrosé de cidre. Pour clore, nous dégustons des cerises délicieuses, des guignes on dit ici. Elles sont au jus, et quel régal !
Nous revenons d’autant plus tard que Me Jarry marche à l’heure française. Il est temps de mettre la soupe au chaud.

soupe jus de haricots verts et farine /  reste de viande / oeuf sur le plat / salade à la crème / fromage

Nous n’en pouvons plus ! Et restons sages à la maison, jusqu’au soir, tandis que Mr Jarry s’en va pour essayer d’avoir des oeufs.

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