Le week end de Toussaint vu par Zoé

Lundi 30 octobre

Les escargots sont de sortie avec cette pluie automnale. Je les retrouve revenant à pied du village de Dieulefit. Ce sont les CTG que je rejoins à l’hôtel bien nommé l’Escargot d’or !

Mardi 31 octobre

Pouet pouet, c’est Laval. C’est en direction du village perché que nous prenons des chemins buissonniers. Face au beau village et son château, nous remontons le chemin qui arrive à Poët-Laval et ses nombreux artisans de céramique, bijoux, poterie.

Il y a aussi un musée du Protestantisme car nombreux étaient les pratiquants de cette religion dans la région. Plus qu’à redescendre par une mini catinade avant de déboucher sur la grande route de La Bégude.

Mais nous n’avons pas soif, c’est vers Souspierre que l’on prend à droite. Ça réchauffe bien en montant et on a chaud en arrivant dans la soupière. Le soleil montre ses bienfaisants rayons en poursuivant vers Eyzahut. On monte dans une forêt de hêtres qui ont mis du jaune dans leurs parures automnales. On se regroupe au sommet. « C’est dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes », dit un dicton. Pourquoi ? « C’est parce qu’elles sont culottées », me répond le coquin Bernard.

 

 

 

 

 

 

 

 

Eyzahut,, sa belle église. On redescend ensuite sur Rochebaudin.

La route passe sous une arche avant de remonter la vallée vers Félines. On arrive ainsi à la capitale Félines sur Rimandoule. Quel nom marrant !

Petit ou grand parcours ? Daniel nous envoie à Pont de Barret en bas, où on trouve une belle église surplombant le village.

Là, on pique-nique puis prend la pause café traditionnelle à la Cantine. Un café boulangerie, produits locaux et journaux où officie une barwoman au fort accent. Présentement, c’est une québécoise !

Encore un tunnel au sortir du village avant de remonter le Roubion qui déroule ses flots boueux de la dernière pluie. Après Soyans et son château médiéval, à l’embranchement de Francillon, c’est la scission entre les grand et petit parcours. Avec Christian, plus sage, on laisse les grands poursuivre vers Francillon et on se retrouve à deux pour retourner à Félines avant de s’élever encore vers le col du Pertuis. Un peu dur, trouve Christian en arrivant au sommet.

On fait un extra au col de Ventabren tout proche.

Belle vue sur les Trois becs et Couspeau sous une belle lumière. Francis du diable vauvert, nous rejoint et c’est à trois que nous passons à Comps et son château puis son église romane.

Plus qu’à se laisser descendre dans une châtaigneraie pour tomber directement sur l’Escargot d’or où les groupes arrivent, ravis de ce beau parcours ensoleillé. C’était une bonne soupe !

 

 

Mercredi 1er novembre

Une catinade dès le début, nous propose Daniel en guise d’échauffement pour monter au col du Serre. Des travaux, cette fois c’est une catinade involontaire ! pour rejoindre La Paillette.

Je souffre de la selle et je me mets parfois en danseuse pour me soulager sur la route de Teyssières. On y propose de l’huile essentielle de lavande. J’en aurai bien besoin pour apaiser mes fesses meurtries. Un virage à gauche après une ferme, nous fait aborder la dernière partie du col se faufilant parmi les hêtres et les pins. On arrive à Valouse sous un fort vent du sud où le groupe nous attend. Je les laisse au sommet partir dans la descente vers les gorges de Trente Pas et la Saulce car je souffre trop et préfère faire demi-tour.

J’attends les deux couples d’anciens, Claude et Agnès, Mireille et Michel qui montent à leur rythme mais respectable pour leur âge vénérable. Mireille me passe son Goretex et ses gants pour une descente plus confortable.

En m’appuyant pas trop sur la selle, c’est beaucoup moins douloureux. On se prend une pause au café de La Paillette au chaud pour discuter souvenirs de vélo, projets, violon et musique.

Mireille et son cheval. Elle le couche d’abord avant de l’enfourcher en s’aidant parfois d’une canne ! Plus qu’à se hisser jusqu’au Serre de Turc, passant devant le château renaissance de Montjoux et ses fenêtres à meneaux. Au Serre de Turc, on ne s’arrête pas à l’ancien bar de ma grand tante pour basculer tout en descente jusqu’à l’hôtel. Les escargots se ramassent peu à peu, avant la pluie. Voilà notre séjour se termine avec la pluie bienveillante qui nous arrose juste quand on a rangé les vélos dans les voitures.

On peut alors se réfugier Au Bureau, un bar brasserie au centre de Dieulefit pour un dernier café. Ambiance pub et intérieur cossu en marchant sur ses tapis, admirant ses ballons de rugby ornant les murs.

Voilà, au revoir et bonne route Danie, Marick, Joëlle, Daniel, Bernard et les autres.

Merci à tous pour ce séjour dieulefitois à l’Escargot mi soleil mi pluie mais toujours éclairé par la bonne humeur. Merci à Christian et son agréable compagnie qui en partant, me fait un coucou chaleureux.

 

 

 

 

 

 

TEXTE ET PHOTOS    Zoé JOUVEAU

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