Tour des lacs de Laffrey – sortie du dimanche 10 octobre 21

Malissol qui mal y pédale

Au départ ils étaient 2 inscrits ; un homme, une femme ; l’un au départ de Séchilienne, l’autre au départ de Laffrey. Ça paraît un minimum plutôt strict pour faire une sortie de groupe… Aussi un troisième s’est rajouté ce qui aidait à conforter la sortie. Puis encore trois autres plus tard dans la soirée de la veille. Ça commençait à ressembler à quelque-chose. Enfin le matin même un couple a souhaité s’additionner à la somme. Ce qui nous fait… un groupe façon confinement allégé.
Le rendez-vous à Laffrey s’étant opéré, la troupe s’engage dans la montée d’échauffement pour les « laffreyeurs », et de maintien en température pour les lève-tôt. Bernard quant-à lui, s’est fait un trip « développement durable » en partant à vélo de chez lui plutôt que de Séchilienne, soit une heure de plus sur la selle au départ.


La montée sur Cholonge nous a doté d’un compagnon pas si fréquent à vélo : le brouillard ! Cette humide disposition du matin nous a mis la tête dans les nuages – et les pieds aussi, finalement – faisant jubiler ceux qui venaient tout juste d’investir dans un feu arrière de jour *1 . Cette montée cotonneuse devait en principe s’interrompre en empruntant sur la droite une petite route redescendant vers La Bergogne. Seulement la petite route prévue par la trace n’était pas la « normale », c’est à dire la première rencontrée, officielle, évidente et indiquée. Non le traceur a préféré la deuxième, non seulement marquée sens interdit mais en plus menant à des propriétés privées ! Après demi-tour, hésitations et discussions le groupe s’embarque pour Cholonge, puis pour le tour du lac de Pétichet, puis dans des travaux sur la Route Napoléon, avant de retrouver la trace aux Gonthéaumes pour le franchissement du collet du Coiret *2 (1090m).
Dans la descente vers Notre Dame de Vaux, un nouveau piège est tendu à notre guide Bernard : la trace coupe les lacets de la route, droit dans la pente et à travers champs, mais il aurait fallu passer nos montures en mode VTT. Nous n’avons pas trouvé le bouton, alors nous avons continué par la route. Ce tracé est décidément facétieux !

Après La Festinière, nous pouvons faire tourner les jambes sur la grande ligne droite à plat, qui nous mène à notre lieu de pique-nique à La Mure . Un mini-square saupoudré de blocs de pierre parallélépipédiques en guise de bancs fait l’affaire. La température n’excède pas les 9° et l’air est humide, aussi nous expédions les sandwiches et autres contenus de boites en matière plastique. Le café dans la rue principale est le bienvenu pour nous réchauffer le gosier.

En sortant de La Mure Jean François et Viviane nous quittent pour rallier Nantes et retrouver leur cheminée au plus vite : trop froid pour les abeilles et leurs amis ! Nous prenons alors la D26 pour descendre sur le Pont de La Roizonne, gagner Sievoz et prendre à gauche la D114a remontant vers Oris en Rattier.

 

Osons Sievoz le Haut !

 

 

 

 et prendre à gauche la D114a

à Oris, les femmes trouvent le centre-ville

Après Les Evernas, une petite route étroite en enrobé rugueux nous permet de rester en balcon l’espace de 1,5km avant de franchir la rivière pour retrouver l’autre versant. Ce « chemin des écoliers » tranquille et bucolique a été apprécié de tout le monde.

 

 

Le petit pont marque la fin de la route en balcon


La traversée de La Valette surprend par la présence de deux églises, à moins de 70 mètres l’une de l’autre. L’une est de style roman, et l’autre plus récente date du 19° siècle, alors que la commune comptait environ 180 habitants. Il faut croire qu’à cette époque tous ceux-là allaient à la messe le dimanche, ce qui rendait l’église originelle trop exiguë. La construction d’un autre édifice de culte a sans doute permis en sus de séparer les anti-vax des porteurs du pass sanitaire. Peu d’autres explications semblent valables.

sans aide extérieure, il en manque toujours un ou une sur la photo


Trois kilomètres plus loin et 174 mètres plus haut, le col de Malissol (1153 m.) nous présente une vue sur le plafond de nuages pas très loin de nous, et sur les 4×4 des chasseurs rentrant at home. Le temps d’une photo, plus le temps de rajouter une couche de laine, et de suggérer chacun son tour à Bernard une route pertinente pour aller droit vers chez lui, nous voilà repartis sans tarder. Finalement Bernard décide que, contrairement aux chasseurs, la journée n’est pas finie pour lui et qu’il peut nous accompagner à Laffrey avant de filer sur Notre Dame de Vaux. Tout compte fait, ça lui fera un dénivelé proche de 1900 mètres sauf s’il décide de faire un crochet, histoire de boucler les 2000.

Cette randonnée s’appelle « Le Tour des Lacs de Laffrey ». Aujourd’hui c’était plutôt  «le tour des lacs de La Fraîche ». Je prétends d’ailleurs qu’on aurait pu se ménager un peu en faisant plus simple. Le tour des lacs on peut le boucler en 17 kilomètres. Un point, c’est tout.

Photos: Alain et Carole

 

*1 « feu de position », dispositif lumineux devenu obligatoire depuis août 2020 en condition de visibilité insuffisante. Pour les amateurs de textes réglementaires cette obligation est intégrée dans les articles R313-4 et R313-5 du Code de la Route.

*2  ce pas est-il répertorié au grand registre des Cent Cols ? Quelqu’un le sait-il ?

1 Commentaire

  1. Bravo Alain pour ton flair de chasseur de cols : celui-ci existe bel et bien sous le sigle FR-38-1091
    http://www.centcols.org/util/geo/visuGen.php?code=FR-38-1091
    Sur la photo du poteau, dans les justificatifs, on lit Le Crey au singulier avec une altitude manifestement erronée.

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