samedi 30 avril: deux Ste Hélène en une seule journée

Nous étions quatre, pour trois parcours. A l’école la division n’est pas aisée. Sur le terrain non plus, aussi le choix s’est porté sur le tracé qui suit la route des 20. Pour nous 4, là ça sonne mieux, on tombe sur un multiple, les choses sont en ordre pour partir. En ordre, pas tout à fait du côté des GPS, qui comme souvent, se sont emmêlés les traces entre le Départ et l’Arrivée. Il faudra dire aux concepteurs de parcours en boucle de bien penser à faire partir la randonnée 1 km après le Départ, et de la faire terminer 1 km avant l’Arrivée. Ça évite les embrouilles entre GPS, et autre avantage, ça réduit la distance et le dénivelé.

De l’ordre dans les boussoles ayant été fastidieusement remis à La Chavanne, l’équipe a pu descendre puis monter à Montmélian avant de rejoindre à Arbin la route des vins de Savoie. Par ce beau temps non prévu, personne dans les vignes. Le métier de viticulteur doit être un boulot cool, les vignes sont autonomes et se débrouillent toutes seules. On peut fumer la pipe, peinard sur une chaise au soleil en se demandant combien on fera de bouteilles l’an prochain. Quand je serai grand, je serai viticulteur.

On a vérifié: le Chateau de Miolans n’est pas à vendre

Sinon, sur ce bel adret, rien à signaler : les villages ponctuent la route tranquille au fil des bosses, et le château de Miolans est bien campé pour effectuer le comptage des cyclos qui passent. A  Frontenex, c’est l’heure de franchir l’Isère pour trouver une piste cyclable bien plate au bon tapis neuf, permettant aux cyclos de régler leur train de C.L.M. par équipe. Là le chef, c’est Pascal J. qui nous a remonté les bretelles de cuissard en menant le rythme CLV (contre le vent) jusqu’à Aiton , et surtout qui nous a remonté la moyenne horaire. C’est que l’heure du repas s’approchait, et on ne plaisante pas avec ça. Une petite hésitation tout de même nous a effleuré au plan d’eau de Sainte Hélène sur Isère, aux abords tout proprets de pelouses bien entretenues, et donc fort accueillantes pour un pic-nic de cétégiste.. Mais non, le groupe a décidé de suivre le programme. Le déjeuner, c’est à Barouchat, il y a une buvette là-bas.

 

Après Aiton la Maurienne se pénètre par l’A43 et par la D1006 (ancienne RN6, c’est le contraire des Nouveaux Francs: on rajoute 100 au chiffre). Au hasard nous avons choisi la D1006 – sur 800mètres – pour essayer le bel enrobé, et aussi pour atteindre le plan d’eau de Barouchat.

à Barouchat, les randonneurs attendent leur truite aux amandes et leur ballon de petit blanc, tandis que Le Grand Arc signe la fin de l’Hiver

Placé en toute discrétion en retrait de la grand-route, ce petit étang de pêche est aménagé pour le silence et la détente, avec un point de restauration simple. Il offre un parking ombragé, et malheureusement 4 arceaux à vélos seulement.

Au retour la plaine de Bourgneuf mène aux reliefs doux du Val Coisin, micro pays qui semble avoir été inventé pour les cyclotouristes. Ce vallon de type synclinal, légèrement surélevé par rapport à la vallée de l’Isère qu’il longe, est protégé au Sud par une croupe marquée (celle du col de Cochette), et au Nord par une ligne collinaire plus douce. Cela donne un ensemble verdoyant à l’abri des rumeurs de la vallée. Ce qui a fait se demander par quelques-uns des participants, pourquoi nous étions si peu nombreux à y gouter.

Les vaillants cyclos, rien que de les voir passer, ça épuise !

A l’approche de l’arrivée, bien entendu, le GPS s’alarme de ne pas nous voir repartir vers La Chavanne. Il faudra vraiment que quelqu’un dise à Monsieur Global Position System que nos randonnées ont du sens.

 

texte et photos: Alain B.

 

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