Sur les traces des écureuils…

texte et photo de Jacques Wald

En ce 1er jour du printemps, c’est avec beaucoup de zèle que nous avons, Christophe et moi, respecté de facto le protocole sanitaire en partant à 2 (Hervé nous ayant lâché au dernier moment – tant pis pour les photos de groupe) pour une version ensoleillée du grand parcours sur les traces des écureuils ce dimanche.

Soleil, oui, mais fraîcheur également que nous avons vite oubliée par un rythme plutôt soutenu. Effectivement, pas le temps de voir les écureuils – mais nous en avons l’habitude après les Ravioles sans ravioles ou les Vignobles sans raisins, les petites bêtes se sont certainement barricadées au chaud pour y finir les réserves d’hiver)

Pour notre part, après une approche très roulante, il aura fallu la sympathique montée de Le Genevray au Gua, pour nous réchauffer avec l’objectif de récupérer la bordure de l’autoroute. Une magnifique vue sur un Vercors blanchi par les derniers frimas de l’hiver nous accompagne tout au long de cette régulière ascension.

Une fois passée l’aire de repos des Jaillets, nous basculerons finalement de l’autre côté de l’autoroute aux Marceaux non sans avoir endossé une 4ième couche pour un retour à VIF. Bien nous en a pris car de l’autre côté, ce n’est pas la même « mayonnaise » : un vent du nord très marqué. Il nous faudra jouer des manivelles pour traverser le plateau et atteindre Saint Martin-de-la-Cluze.

Pour avoir une idée de la température en ce début de printemps, à la sortie du bourg, nous observerons même un champ encore bien enneigé dans un secteur certes ombragé. Puis c’est finalement la descente sur VIF avec par moment une difficulté à maîtriser la trajectoire de l’engin. Mais le vent « dans le nez » à cet endroit, et à ce moment de l’histoire, revêt malgré tout un certain avantage : il ralentit certaines ardeurs.

Bref, chemin roulant, il sera temps de faire une pause casse-croûte rapide à l’abri du vent mais toujours au soleil à Saint Georges de Commiers, pour recharger les accus.

Ce ne sera finalement qu’à la sortie de Vizille que nous aurons des CTG (ou tout du moins un des 2 groupes partis ce matin pour le moyen parcours) en ligne de mire et ainsi nous motiver avant l’ascension de Montgardier (ou du Molard, je laisserai aux exégètes le soin de préciser). Quel qu’en soit le nom, elle nécessite un effort certain.

Passé cet exercice, c’est un peloton bien étiré, dans le plus grand respect encore une fois des contraintes sanitaires, qui fera la bascule sur le plateau ( ?) d’Angonnes, non sans avoir eu un œil sur les balles frappées au practice par les golfeurs d’Uriage.

Une fois le plateau traversé, il s’agira de s’affranchir d’une dernière petite difficulté (qui fera quand même mal aux jambes en cette fin de parcours – courte mais sévère) au pied du château d’Herbeys.

Pour le final, Christophe et moi reconstituons le groupe initial pour une grande partie de manivelles (ça sent l’écurie) jusqu’à Echirolles et en définitive Grenoble pour une superbe sortie de près de 100 km.

Jacques WALD

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