La Vallée des Huiles – sortie du samedi 10 juillet 21

Nous sommes partis à seize du Coléo à Pontcharra pour un gentil tour qui, vu le beau temps, devrait baigner dans l’huile… (celle-ci est cochée maintenant, interdit de la refaire!). A peine les mollets chauffés depuis la sortie de Pontcharra, le parcours poursuit la mise en jambe à partir des Mollettes avec une montée progressive en direction de St. Pierre de Soucy. Cette élévation nous permet de profiter d’un panorama sur la Combe de Savoie et ses sommets dominant Montmélian et Chambéry. Ainsi le temps clair nous permet d’observer La Savoyarde, le Granier, puis un peu plus loin la Croix du Nivollet et

Vue sur “la Savoyarde” (au deuxième plan !)

Le Revard.   A ce stade tout est tranquille : la campagne, les mouvements d’air, le premier égrenage des cyclos, le survol tournoyant d’un Milan Noir, et même le pourcentage des côtes. Façon de dire que pour ma part, j’aurais placé la chartreuse de St. Hugon à cet endroit plutôt qu’à saint Hugon.

Après Villard-d’Héry, la route en arrière droite dévoile sa pente et nous annonce que c’est fini de rêvasser. Deux kilomètres et 170 mètres de D+, avant d’apercevoir sa croix à un jet de pierre du col. Plutôt que de buter dedans, je choisis prudemment de la tangenter pour rejoindre les collègues, qui pour faire passer le temps sont occupés à choisir leur cigare.

A la Trinité nous étions douze, le Bon Dieu ayant décidé que c’est un chiffre plus correct. Les quatre autres se sont de leur coté détournés sur Hauteville avant de s’orienter vers La Table.

La Grand-route rectiligne du val Gelon étant franchie, le plat de résistance de la journée se présente à nous. Après 4 kilomètres d’une montée déjà roborative, aux Fugains nous abandonnons l’idée d’aller se mettre à La Table, en tournant résolument à gauche. A Monmalfou j’ai compris ma douleur … et perdu mes esprits : au détour d’une épingle et après avoir évité quatre chiens remuants sur la route, je vois devant une ferme un petit Idéfix noir accompagné d’un … sanglier ! Obélix vivrait-il donc en Savoie et se serait-il mis à l’élevage ? Deux solutions : descendre à Pontcharra acheter de l’oxygène, ou bien prendre une photo. Tout bien réfléchi une photo prend moins de temps.

Idéfix et son copain "comme cochon"

Idéfix et son copain “comme cochon”

Nous retrouvons la D23. A droite la descente, à gauche la montée. Devinez où on a pris.Heureusement le profil de montée dans cette traversée se montre plus amène, et nous … amène sur Glapigny, puis par un petit collet – qui ne nous rapporte aucun point du prix de la montagne, dommage j’étais troisième – sur le Village de Champ-Laurent coincé au pied de plusieurs pentes. La route en choisit une. Huit derniers hectomètres d’effort nous propulsent lentement au col de Champ-Laurent qui se dévoile au dernier moment.

Belle descente sur le Pontet où on rejoint la route du

le Col de Champ-Laurent

col du Grand Cucheron qui se tient à 4 km en amont. Nous prenons l’aval, c’est plus adapté pour manger. Bourget en Huile et son Chalet-Vernet nous offrent un vaste espace enherbé propice au pique-nique. C’est aussi le moment de s’inquiéter pour Laurent et Paul du parcours de Hauteville, qui à La Table se sont désorientés, et en guise de parcours plus court, ont finalement fait des heures sups et des km imprévus.

Le café ne pouvant être pris, nous reprenons nos montures pour une descente bien huilée et au braquet généreux. Mais ceci prend fin tout net lorsque Patrick – arrêté tout net lui-même – nous montre à gauche le chemin de la boucle alternative n°1 sur Verneil. Est-ce bien nécessaire ? entendra-ton sur les premiers mètres d’une côte dont l’intensité remplace le café. Quelqu’un a donc déclamé tout fort ce que je n’osais penser. Mais l’atmosphère bucolique fait taire les sceptiques, et nous redescendons sur Preslette pour ne pas manquer une mini route, alternative aussi, mais qui plus est alternative à l’alternative. Suivez vous toujours ? Nous, nous avons suivi par la force des choses…

La route principale de La Rochette retrouvée, nous la quittons sans tarder, forcément va t’on dire, pour entamer la seconde boucle alternative et rejoindre Arvillard déjà fréquenté le 1er juillet lors de la sortie au Pont du Diable. Ceci nous fait juger que, de boucles point trop n’en faut, et arrivés à La Rochette quelqu’un propose d’oublier de tourner à droite à Détrier. C’est vrai, aux dernières nouvelles la Chapelle Blanche est toujours blanche, point besoin de monter vérifier. Mais quatre valeureux Saint Thomas ont tenu à aller voir d’eux-même pour nous en rendre informés ensuite. Gloire à eux. Mais peut-être avaient-ils emmené avec eux une petite fiole gauloise d’huile de genou acquise subrepticement dans cette vallée hautement spécialisée !

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