Dimanche 22 mai 22 : Chautagne, ou la trilogie des liquides

Pour cette sortie treize cyclos et cyclottes se sont lancés à la poursuite de Gérard P , organisateur et meneur de cette journée dominicale avec plan large sur le Lac du Bourget. A 9h sur le parking de Vivier du Lac, nous constations que déjà, beaucoup de cyclos tournaient comme des abeilles, comme si on était au départ d’une cyclo-sportive. Des cyclistes affutés, nous en avons vus beaucoup ce jour-là sur la montée du col après le port du Bourget du Lac. Avant même le premier belvédère offert par une épingle dominant la partie Sud du lac, des paquets de beaux vélos pilotés par de beaux gaillards et de belles sportives nous doublaient sans vergogne.

Au 1° belvédère, l’échappée Marie-Ange se méfie de Pogacar

Il est vrai que par ce beau et chaud dimanche, les actifs, étudiants et lycéens ne pouvaient rater ce moment pour libérer l’énergie accumulée durant la semaine de travail. Du coup, horreur : nous sommes passés pour des papies et mamies aux allures de cyclotouristes !…Il est vrai que nous étions les seuls à savoir que Jules avait roulé 130

l’abbaye de Hautecombe, vue depuis le belvédère d’Ontex

km la veille, avec un peu de dénivelé aussi…

 

Comme si ça ne suffisait pas, Gérard avec ce parcours, avait décidé de m’énerver. Entre cette mini-route dénommée « Chemin des Coiffettes », et le passage prévu à St. Jean de Chevelu, il y avait franchement comme un parfum de provocation. Mais bon, ça nous a permis de découvrir Flandre, qui est loin d’être plat, avant de penser au casse-croûte. Au bord du canal de Savières, qui relie le lac au Rhône, bizarrement nous n’étions pas les seuls à penser à Chanaz pour la pause-déjeuner. Mais heureusement notre moyenne horaire canonique nous a fait arriver à 11h30, ce qui nous a réservé 3 tables de pique-nique ombragées au bord de l’eau.

Chanaz, c’est aussi la proximité du Rhône, de son canal de dérivation, de multiples ouvrages hydrauliques et de plans d’eau de loisir, tous ces éléments que fréquente la véloroute « ViaRhôna ». Une fois sur celle-ci, nous sommes passés de l’autre coté de notre force limpide, et de la Montagne du Chat . Cela nous a amené à une autre source liquide : celle des Roussettes de

Le Rhône, les vignes, 2 cyclos

Savoie avec des coteaux aussi plaisants à la vue que prometteurs aux papilles. Lucey, Marestel, Aimavigne, Jongieux, sont des noms qui me parlaient avant-même que je les parcoure à vélo. Allez Savoie pourquoi !…

J. Paul affronte la directissime vers Jongieux le Haut (route à gauche)

Eaux tranquilles, eaux courantes, eaux de raisin, voici une trilogie qui fait pétiller la randonnée.

Mais à l’horizon se profilent les oreilles du Chat et on se doute que les pentes des vignobles ne suffiront pas à franchir cette montagne. Encore 4 kilomètres pour passer le Col du Chat. Mais deux cyclos avisés parmi nous se sont subrepticement abstenus de prendre à gauche après Billième, et ont ainsi trouvé le

Monter à à Monthoux pour chercher l’ombre

chemin de la chatière, coupant droit dans la montagne – on appelle cela un tunnel, je crois – et s’économisant ainsi de la distance, du dénivelé, et du temps. Si bien qu’ils se sont félicités de n’avoir pas écouté les conseils de Daniel, et ont pu nous devancer sur la terrasse du bar de la capitainerie, les doigts de pied à l’air et les cheveux au vent.

Gérard, il est fort pour ce qui est de nous faire découvrir de somptueux paysages, coté pile (le Lac), et coté face (les vignobles); et même pour provoquer un regroupement juste devant le tableau des menus d’un restaurant-pas-pour-tout-le-monde, mais il est incapable de trouver le plus court chemin vers le bar de fin de randonnée. La prochaine fois, je ne lâche pas la roue de nos deux fins-limiers.  

texte et photos: AB.

 

2 Commentaires

  1. Merci Remi de me traiter de talent, mais je crois que le talent pour ce qui me concerne se situe plus sur le bureau que sur le vélo. A chacun ses capacités!
    Mais mince, je n’avais pas vu ton commentaire avant de me lancer dans la sortie des Balcons de Belledonne. Si bien que je n’ai pas pensé à identifier les malins. Sinon j’aurais coupé par Revel !… Caramba, encore raté !

  2. Quel talent Alain!!!
    Ce qui est super, c’est que demain, tu va pouvoir récidiver avec la même équipe (le meneur, le peloton, les suiveurs, les malins), dans un décor tout aussi beau que la Savoie.
    Et nous on attends déjà avec impatience ton prochain article

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