VTT Mont Blanc – mardi 27 et mercredi 28 septembre 2016

www-kizoa-com_20160928_122713Texte de Pierre Desmazières, et Daniel Cattin pour le déroulement chronologique.

Les Chavannes : une sortie béton

Passons vite sur ce mardi de mise en douche VTT au dessus de Bourg Saint Maurice. Nous avions pourtant évité sagement un champ de tir, prit le goudron et une piste en direction de Granville. Nous ne verrons jamais cette station balnéaire car les nuages, dont un gros gris, nous ont projetés vers la chaleur de l’enrobé de notre parking : pique nique un peu ferme, bercé par des apprentis patineur avec un soleil qui nous fait la nique.

Un petit café plus tard nous voilà repartis dans l’ascension motorisée du petit Saint Bernard. Le temps est incertain mais notre soif inextinguible de vélo nous arrête à la Rosière pour une escapade vers un fort au dessus des pistes de ski. Costauds, nous avons pris la rouge sauf la prudente Marick qui connaît bien la chanson. Trois gouttes et plus si affinité nous incitent à ne pas vaincre le sommet et à rejoindre le camp de base. Il est 5h et temps d’aller à notre hébergement au charmant village-station de la Thuile.

www-kizoa-com_p1050561aBravo à l’hôtel d’Entrève et à sa patronne qui sait recevoir, pas au seul resto ouvert malgré un petit limoncello qui n’a pas fait digérer la note salée.

Mercredi  8h soleil 1° : notre groupe de 11 pris en tenaille par les filles attaque 10km d’asphalte pour d’une montée soutenue. Puis une belle piste le long du vallon nous fait rejoindre le col des Chavannes  (km 15,3). Le paysage qui était déjà superbe en montant, dos au glacier du Ruitor passe au « gigante »avec le massif du Mt Blanc pleine face, le grand Paradis plein dos et à l’Est une longue crête et des pics caillouteux qui nous bouchent la vue vers l’Italie .

C’est là que nous traversons. A la carte au 200000°de notre col à 2592m au col d’Arp 2570m, ça devrait descendre pendant 10kms…

13h15 En partant après le pique-nique et un petit gorgeon de poire de Chartreuse nous avons un pincement : l’aiguille des Glaciers devrait se nommer maintenant l’aiguille des Moraines.

www-kizoa-com_dscn2799La première partie est relativement roulante jusqu’au lac du mont percé. Certains un peu limite pourraient couper court par un chemin (à trouver) qui reprend la combe de montée. Mais ils succombent au charme de l’aventure et à la force tranquille de Daniel.

Après c’est la recherche du point sublime en passant par le mont Fortin, le col du Bério blanc, le col des Charmonts jusqu’à la fourche de Youla. En route vers la dernière montée (demain on rase gratis) par les sentiers des bidasses dont l’ennui devait peser aussi lourd que les pierres de soutènement.

Heureusement nous avons parmi nous un déménageur de l’Oisans qui manie le vélo comme le sac de sable et permet de soulager les fatigues de certains dans les saute-cailloux pour le portage de vélo devenu béton.Un certain président du même massif n’est pas en reste.

C’est vrai qu’après 2h30 de crapahut un petit panneau indiquant le col de Yula à 1h en avait étonné certains. Et à pied ça passe mieux qu’à vélo sur le sentier en corniche puis le chemin qui se perd dans les parois du Mont Nix….

www-kizoa-com_dsc00098Enfin voilà la trouée à 2860m en direction du col de Yula 2661m ; il y a bien encore quelques portages et un sentier pas simple en lacets avant la petite remontée, pour ne pas se rouiller, mais avec un moral d’acier motivé par le vallon.

www-kizoa-com_20160928_161428Au col de Yula, Jules confectionne un petit panneau CTG qu’il met à la place d’un des nombreux panneaux de signalisation retrouvés à terre. Certaines langues suggèrent qu’il pourrait amener un sac de boulons pour réparer (ça permettrait de le suivre dans les côtes)

17h en route pour le col d’Arp peu roulant mais sans montée (si si) puis descente dans la vallon jusqu’aux ruines du commandant Reggiani où chacun s’éparpille dans les prés pour faire sa trace en dehors du chemin. Reste alors à dévaler la piste puis la route retrouvée à 1950m.

A un virage vers 1650m il y a une possibilité de couper par un chemin pour rejoindre la Thuile.

Quelques briscards suspicieux sur ce dernier raccourci et la montée n°18 qui se profile préfèrent continuer par la route quitte à refaire 150m de dénivelé. D’autres piqués par l’histoire sans fin suivent le capitaine de route. Résultat : victoire inexorable de la courbe de niveau sur le tracé bitumineux malgré un handicap de départ provoqué par l’attente de Jean Pierre qui avait été tenté par une route qui monte : allez savoir pourquoi ?

A 18h30 retour à l’hôtel chargement, rafraîchissements et surprise d’un petit casse-croute concocté par Jules et accueilli par la patronne qui offre même le café.

A 2h30 de Grenoble il y a quand même de beaux champs d’aventure bruts de décoffrage.

Merci Daniel.

 

photos d’André, Serge, Hervé, Jules,Jean Pierre et Jacques.

 

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