Vélodiver en Terres Froides… le 7 janvier 2023

Les Terres Froides !

Région au nom peu engageant synonyme d’humidité, de froid et de brouillard…
Et pourtant, pour sa troisième sortie hivernale ce 7 janvier 2023, rendez-vous avait été donné aux membres du CTG à La-Côte-Saint-André pour un parcours incursif dans ces terres « nordiques ».

C’est sous un beau soleil printanier que le petit groupe de neuf cyclistes s’élança en direction des hauteurs de La-Côte. En fait, ce singulier allait se conjuguer en pluriel car l’itinéraire comprenait nombre de côtes bienvenues pour réchauffer les corps quelque peu refroidis par un petit blizzard soufflant par bourrasques.

Au pied du château Louis XI, notre regard fut attiré par un étrange et énorme cheval en bois, style cheval de Troie, assez anachronique, car en ces lieux, il n’y eu d’Hector que Berlioz !
De douces pentes nous permirent de quitter l’agglomération côtoise pour atteindre le col des Crozes (440 m), lieu particulièrement adapté pour ne pas dire propice à certaines activités requérant la discrétion.

Ceci fait, il ne restait plus qu’à aborder la grande plaine par une jolie descente afin d’atteindre la forêt de Bonnevaux et ses nombreux étangs.
Une belle montée forestière, qualifiée de soutenue, nous permis d’être à l’abri des assauts du vent et d’atteindre sans s’en apercevoir le discret col du Grand Devet (508 m).
Il était temps de recharger nos batteries musculaires.

Lieudieu et la proximité de son église nous permit d’être relativement abrités des assauts éoliens pour un pique-nique au soleil.
Le redémarrage fut aidé par le vent sur une pente raide avant d’atteindre Châtonnay, ses maisons aux murs de pisé et églises en galets roulés :

Longue traversée de la forêt émaillée d’étangs plus ou moins grands.

                 

Vue magnifique sur les lointains sommets de l’Obiou et de la Meije.

La Chartreuse laissait découvrir le Grand Pic de Belledonne dans l’intervalle de ses monts, avant de rejoindre la plaine par une descente bienvenue.

Le terme de cette randonnée approchait et la pénurie d’électricité aussi pour nos deux cyclistes motorisés.
Bernard D. nous quitta afin de rejoindre sa voiture laissée à Beaucroissant.

Il restait une « dernière » montée courte mais raide à franchir avant de rejoindre la plaine de Bièvre.

« Et à partir de là, çà doit descendre tout le temps » dit l’organisateur.
Mais de l’uniformité nait l’ennui, aussi la grande descente fut agrémentée d’une petite remontée avant un court passage sur chemin rural non revêtu, en descente (!)
Arrêt devant le château de Pointière afin de philosopher sur la notion de « dernière descente ».

(photo Alain Berger)

La journée prit fin devant une boisson chaude, dans un bar du centre de la très animée Côte-Saint-André.

2 Commentaires

    • Pascal Dumontier sur 01/02/2023 à 15:13
    • Répondre

    Les terres étaient froides mais le climat plutôt doux pour un 7 janvier. Le parcours, plutôt roulant, nous menait vers de beaux paysages, généralement apaisants. A refaire.

    • Alain Berger sur 21/01/2023 à 23:57
    • Répondre

    Des coins “adaptés” ou “propices”, ça a beau être synonyme, c’en n’est pas moins des euphémismes délicats, pour désigner des lieux régulièrement recherchés dans la journée d’un cyclotouriste, mais cependant pas très “recherchés”, que l’on trouve facilement sans les chercher longtemps sur la place principale à Clochemerle …

    Mon cher Bernard, ce n’était pas la peine de se transporter jusque dans les terres froides pour trouver ces petits coins propisse (je ne sais jamais comment il faut l’écrire) …
    Mais ça valait le coup de musarder dans cette campagne tranquille et bucolique en profitant de la vue sur nos massifs alpins sous un ciel frais et limpide.

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