Un petit tour au Paradis… le Senepy en VTT le 23 octobre 2018

Un petit tour au Paradis
(récit de Jean-Pierre Guiga / photos : Dimitri et Jules)

En ce mois d’octobre 2018, il fait beau et il fait beau. Et même si les jours raccourcissent et les nuits rafraîchissent fortement, les journées sont douces et incitent à prendre l’air.

Cette semaine Jules a pris l’initiative : un mail arrive. Sénépy mardi 23 en vtt ?

L’hameçon a mordu. Henri, Maurice, Jules et moi-même partons de l’hôpital sud dans la Jules-mobile direction Pierre Chatel. Là-haut, Serge nous rejoint ainsi que l’électrifié Dimitri. Direction Prunières pour monter par la très large piste au milieu des pins côté sud-est. C’est très roulant et le décor est de plus en plus fabuleux au fur et à mesure qu’on s’élève. On arrive à la bergerie en 8 km environ puis au col du Sénépy, d’où il reste 3 km très sérieux pour prendre 250m de dénivelée et dans lesquels s’ajoute le vent du Nord qui vient de se lever. D’en bas, on voit Maurice dans les lacets. A l’arrivée, la piste s’arrondit et les arêtes du Gerbier se lèvent progressivement devant nos yeux…

On s’habille vite car le vent est frais, pendant que Maurice s’amuse à vider la batterie du vélo de Dimitri. Puis tournée à 360° des sommets en rassemblant les connaissances de chacun. Si on reconnait tous le Mont Aiguille, le Grand Veymont et tous les sommets du Vercors et du massif de l’Obiou, la discussion s’engage sur l’arrière-plan très lointain. Henri est incollable côté Matheysine entre Taillefer et la Mure, jusqu’au Dévoluy et le Noyer. Et au Nord, Chartreuse et Belledonne n’ont plus de secret pour les grenoblois. Mais cette revue de détail prend du temps et il fait faim. On se cale au soleil à l’abri du réservoir à eau comme des lézards.

Ensuite, vient le dessert. La descente à travers les alpages et les traces profondes des chemins à vaches qui accrochent les pédales, ou bien l’herbe cabossée par les sabots qui fait rebondir les roues. On traverse des prés parsemés de pins (crochets) isolés et rabougris. C’est vert même si le déficit d’eau est important en ce moment. On arrive à la station de ski des Signaraux par le haut.

Le parcours devait continuer à descendre sur la station puis jusqu’à la Festinière. Mais c’était sans compter sur l’insistance prononcée d’un membre de l’équipe qui rassemblant tous ses souvenirs du lieu a emmené toute la troupe du côté du chemin de découverte, des Merlins et…. Du Paradis !

A peine arrivés au Paradis, c’est l’endroit que Serge choisit pour casser sa chaîne. Un classique pour ceux qui ont fait les trois dernières sorties avec lui. L’avantage c’est que, comme dit Jules, il répare sa chaîne plus vite qu’une crevaison ! On va se cotiser je pense parce que ça commence à faire pas mal de maillons en moins à ce rythme.

Et puis après le dessert, la cerise sur le gâteau : le Paradis. Plein sud, dans les pins, sur un sentier recouvert d’aiguilles, avec l’Obiou à portée de main, sautant de dalles en dalles jusqu’à La Mure (au rond-point de la route de Prunières). C’est 16 heures et on est à l’ombre. On rentre par la route.

Ça a un air de « chèvre de Monsieur Seguin » cette histoire. On rêvait d’aller en haut de la montagne, en haut tout était à nos pieds, on a batifolé, mais nous on est redescendu.

N’oubliez pas de visionner le diaporama de cette journée

2 Commentaires

    • FRANCIS LARRIBE sur 20/11/2018 à 16:35
    • Répondre

    J’étais dimanche dernier au sommet du Sénépy. Nous avons pique-niqué à l’aplomb du lac de Monteynard avec vue sur l’Obiou, le Grand Ferrand, le Chatel, le Grand Veymont, le Mont Aiguille et les Deux Soeurs . Soleil, ciel bleu azur et pas un souffle de vent. Un régal.

  1. Merci mes sympathiques compagnons de chemins !

    Généralement dans l’imagination populaire, “le paradis” c’est en haut …quand l’inaccessible est atteint….et l’enfer en bas…quand on est au 36 ème dessous !

    Hier sur les cartes et panneaux directionnels, le chemin du paradis était bien en bas….

    Paradis ou pas, nous étions aux anges toute la journée….avec en tête le souvenir de la défunte “Napoléon VTT” crée en l’an 2000 par les 3 Gérards : Pivot, Fontaine, Cagliero ( randonnée qui partait de Chollonge pour escalader le Senépy par La Mure ou Prunières, passait ensuite par la Motte d’Aveillans et la Pierre Percée , avant de revenir à Chollonge ).

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