Drôme Provençale

Drôme Provençale – Samedi 29 avril 2017
Rédigé par Jean-Pierre Faure

Après une nuit confortable dans des chambres bien frisquettes pour ceux arrivés la veille, rejoints ce matin par les lèves tôt partis de Grenoble, toute la troupe Ctgiste vadrouille gaiement dans la fraicheur matinale pour effectuer le parcours initialement prévu dimanche, à cause d’une course automobile dans la montée de la Chaudière aujourd’hui.

A Bourdeaux, petite variante imprévue par les écritures. Ça monte. Un premier « Vestiaire » s’impose. Houlà, Fernand, y a encore des progrès à faire, question sécurité !

Jules nous invite à faire un petit détour (petite bosse en plus) pour admirer une église romane (de Comps) que nous apercevrons …de loin !

En passant par le col de Vesc (725 m) nous arrivons à Taulignan où un pique-nique réparateur s’impose.

 

 

Col d’Aleyrac (484 m), La Bégude-de-Mazenc, Pont-de-Barret, Col de Farnier, ou de Francillon (355 m) s’égrainent sur le parcours de cette Drôme Provençale éclatante sous un soleil printanier. Champs de lavande, forêts, pâturages alternent au fil de nos roues.

Retour vers Bourdeaux en suivant le Roubion.

Une dernière difficulté se mérite en grimpant au village perché de Pouet-Celars.
Superbe vue sur les environs.

 

 

 

96 km enchanteurs parcourus, pour une dénivelée de 1625 m. Demain ?
A l’attaque de la Chaudière !

Jean-Pierre Faure

 

 

 


 

Drôme Provençale – dimanche 30 avril 2017
Rédigé par Gérard

La pluie annoncée pour aujourd’hui doit arriver dans l’après-midi. Nous avons tous envie de faire La Chaudière (col de, à 1047 m). Le parcours sera raccourci pour faire le col avant la pluie.

9h, direction Bourdeaux où nous attendent les campeurs à la passerelle. Je suis le serre-file ce matin.

Le groupe ne s’arrête pas. Pierre s’en inquiète. Ont-ils oublié le rendez-vous ? Lui et Jules se rendent à la passerelle. Nous les attendons …longtemps ! Daniel a rebroussé chemin et nous informe que les campeurs sont devant. Et nos deux amis qui ne reviennent pas… Daniel part à leur recherche …et tarde à revenir lui aussi. Cette passerelle serait-elle le triangle des Bermudes local ?
Nous apprendrons plus tard que nos deux amis sont passés par une autre rue.

Il faut accélérer l’allure pour rejoindre le groupe à Saou.

Prochain objectif, Saillans via le Pas de Lauzens (500 m), Aouste-sur-Sye et Blacons. Nous roulons sagement, en file indienne, en faisant des trous. Fernand, tes conseils sont suivis, même en ton absence.

Il fait bon maintenant. Vestes, jambières et coupe-vent rejoignent les sacoches. Et c’est parti pour la grimpette. Jean-Michel m’informe qu’il est le serre-file maintenant.

Je monte tranquillement. 12 km de côte ça se gère, surtout que la sortie de la veille a laissé quelques traces. Soudain, coup de fusil. Un chasseur ? Non c’est Christian qui a éclaté – non, pas lui, son pneu arrière. Je le rejoins et nous constatons les dégâts. La déchirure est importante. L’idéal serait un pneu de rechange. Certains en ont …dans le sac à l’auberge. Je sors un bout de pneu de ma trousse. Cet emplâtre sera-t-il suffisant ? Pas sûr. Il faut essayer, dit Daniel qui nous a rejoints.

Nous sommes 4 pour aider Christian. Il paraît que dans certains clubs personne ne s’arrête. Ce n’est pas les CTG ! Prière collective pour que notre dépannage tienne jusqu’à l’auberge.

Nous reprenons notre ascension en passant par le col de Rechats (512 m), avant d’atteindre La Chaudière (1047 m).

Le ciel est bien chargé, le vent s’est levé accentuant l’impression de froid. Pas question de pique-niquer ici.
Il faut ressortir les vêtements chauds avant la descente. Je néglige de couvrir mes jambes et vais vite le regretter. Christian fait une descente prudente avec sa roue qui tressaute à chaque tour. Ça a tenu !

Un premier groupe décide d’aller à Bourdeaux trouver un bistro accueillant. Un autre se rend directement à l’auberge des Sibourgs.
Un plat chaud serait le bienvenu. Le chef nous propose un gratin de ravioles. Il faudra l’attendre un peu, mais servi bien chaud, accompagné d’un petit rouquin, ça réchauffe !

 

Insatiable, Nicole décide de retourner à La Chaudière, malgré le vent, et la pluie qui menace. Elle l’a fait. Chapeau !

Le soleil a manqué un peu, mais belle journée quand même.

 

 

 

 

 

Lundi 1 er mai  ( texte et photos jules)

  • Après la pluie qui martela la toiture du gîte toute la nuit, le calme du petit matin nous annonça un blanc manteau  vers 600 m d’altitude .

    les 21 au départ vers 9 h 30

  • Nous étions bien le 1 er mai, jour chômé de la fête du travail, que le fils de l’aubergiste, en charge des petits déjeuners employa à faire une grasse matinée bien méritée…et oublier nos petits dejs . L’ histoire ne nous dit pas s’ il a reçu une fessée …bien méritée à son réveil ?

    chut, pas de bruit, le patron dort encore ….

  • En attendant que sa majesté se lève, 21 CTG en tenues cyclistes se réchauffent au soleil qui apparaît sur la terrasse du gîte et fait scintiller les eaux bleues de la piscine .
  • Le groupe joyeux s’égaiera sur les pentes qui montent à Orcinas , puis au col de Ventebrun et du Perthuis . Une halte s’impose devant la majestueuse église Romane de Comps ( XII ème ) , et un peu plus loin une cueillette de narcisses, blancs comme neige .

    la passerelle sur le Roubion et le vieux village de Bourdeaux

    ..

  • Pour la suite de l’histoire de cette journée, je vous renvoie ci dessous  à la plume d’ Henri, qui écrit aussi facilement  qu’il pédale…  et me laisse le soin de faire quelques photos pour les souvenirs.

    avec la neige et à vélo, tout est plus beau …

église romane de Comps

1 Commentaire

    • Henri Géhard sur 03/05/2017 à 09:16
    • Répondre

    Complément de l’excellent cr de Jean Pierre.
    Nous sommes le Lundi 1er Mai à midi, le temps est vraiment bof bof, voir un brin menaçant. Le matin nous avons dû attendre un petit déjeuner dehors, le taulier ne s’étant pas réveillé. Danielle a vigoureusement klaxonné pour réveiller ….. les parents du taulier susnommé ! et nous avons pu entamer la journée le ventre plein.
    Il est midi disais je, nous sommes à La Paillette. Ce qui reste du groupe (1ère scission après l’église Romane de Comps) se scinde une nouvelle fois. Les uns pour un revenir via Vesc à Bourdeaux, les autres (Jean Pierre Guiga qui a des fourmis dans les jambes vu qu’il n’était pas là Samedi, et Henri) vers le col de Valouse (très roulant et vite avalé d’autant que nous avons le vent dans le dos) puis descente du défilé des 30 pas (je vous assure que les absents peuvent le regretter, c’est vraiment magnifique) et remontée vers le col de la Sausse (791m) toujours par ce magnifique défilé des 30 pas, mais cette fois ci, nous avons le vent dans le nez. JP. G fera la photo au sommet qui en atteste. Sachant que Fernand lira ce texte, je ne vous dirai pas à quelle vitesse, et malgré le vent toujours dans le nez, nous sommes revenus à Bourdeaux chacun prenant de brefs mais très vigoureux relais. Nous croisons Daniel et son magnifique camping car qui s’apprête à partir. Superbe week end avec des sommets enneigés , un temps incertain mais jamais de pluie et beaucoup de vent, surtout dans la descente de la Chaudière, pour une fois la mal nommée

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