Barrioz – Brame Farine – Jeudi 21 septembre 2017

Texte de Henri GEHARD

Grésivaudan (Goncelin, Hurtière, Theys, Goncelin) – 58 km 1450 m
Nous étions 15 dont 5 femmes. Puis 16 à Theys où René nous a rejoints.

D’abord un peu de toponymie.
La Montagne de Brame Farine est une colline « bordière » qui délimite à l’Ouest le massif de Belledonne de la plaine alluviale du Grésivaudan. Elle culmine à un peu plus de 1200 m.

Brame Farine figure dans les registres depuis 1260 et signifierait « crier famine » (Farina) ou alors « cris sauvages » (Férina).

Désolé, mais « Le chemin de l’empereur », par lequel nous sommes partis nous dégourdir les jambes avant d’attaquer la montée d’Hurtières, ce nom reste un mystère. Charlemagne, Charles Quint, Napoléon 1 ou III, peut-être même un cultivateur qui a laissé un bout de son champ et qui s’appelait Amédée Empereur… non je blague, en tout cas vous avez le choix. S’il y a des spécialistes de recherches toponymiques, qu’ils se dénoncent et nous informent. * Voir ci-dessous…

Bref, la question du matin était la suivante : comment s’habiller pour porter le minimum de poids, sans avoir froid au départ (il faisait 12°) et trop chaud l’après-midi. On annonçait des températures supérieures à 25°. Chacun sa solution, pantalon, manchon, jambes nues… un vrai carnaval.

A Hurtières, à gauche toute pour descendre sur Theys et y faire une pause.

Remontée sur le Barrioz où nous ferons la photo de famille. Déjeuner à St Pierre d’Allevard sur la Grand place entre le café et le terrain de jeux des enfants. Le soleil totalement sorti, nous réchauffe bien agréablement.

En guise de digestif, la montée de Brame Famine et cette question existentielle dont vous avez maintenant un début de réponse : qu’est-ce que ça veut dire ? – Au sommet, pas vraiment de col marqué et nous descendons sur une route gravillonnée entre soleil et ombre, si bien que la visibilité en est rendue difficile.
Retour à Goncelin par un très joli petit chemin goudronné qui nous évite cette route où les voitures pétaradent à tout va. Superbe journée.

Je ne voudrais pas passer pour l’écolo grincheux de service, mais avouez que déplacer pour 15 personnes, 13 voitures, cela fait un bilan carbone « médiocre ». Une idée émise sur le sujet : diversifier les points de départ (ici par exemple Carrefour Meylan + Hôpital Sud). Ainsi faire du covoiturage ne sera plus synonyme de trajets plus longs, de perte de temps dans les bouchons, ce qui était le cas ce matin.


* Chemin de l’Empereur ?  Notre ami Daniel Cattin a joué les historiens et nous propose l’explication suivante qui lui semble plausible. Malgré quelques autres versions…
L’église de la Terrasse a été reconstruite au Moyen-Age sur l’emplacement et avec les matériaux de l’église primitive de St-Aupre qui aurait été érigée au VIIe siècle. La découverte en 1864 dans les fondations d’une inscription funéraire datée de 522, et de deux sarcophages datés du VIIIe et IXe siècle, témoigne de cette ancienneté. A noter la présence du « Chemin de l’Empereur » à La Terrasse, chemin de la plaine allant au Touvet. Le nom de ce chemin est attribué au passage en 1635 de l’empereur Charles IV, qui se rendait à Avignon auprès du pape. Plus tôt, sur ce même chemin, en l’an de grâce 1291, Albert de Cognoz défenseur de La Terrasse et habitant du château delphinal (route de Montabon), avec ses troupes, arrête les envahisseurs savoyards dans la plaine, sous l’église. Les combats sont violents, l’envahisseur est battu, mais brûle le village de Barraux.

Voir les photos de Fernand, Henri et Gérard

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