Nous sommes 13 au rendez-vous, dont une dame, au bout de la piste cyclable à côté du pont-route suspendu de Saint-Quentin-sur-Isère qui a été achevé en 1853… Ça c’est pour faire savant !
9h31, sous la direction de Pierre, c’est parti sur la voie sur berge en direction de St Gervais. Il fait un peu frais sur le bord de l’Isère. Nous poursuivons ensuite vers Cognin-les-Gorges en empruntant les petites routes tranquilles au pied du Vercors. Avec un court « raidar », petit échantillon de ce qui nous attend plus loin.
Nous sommes rejoints par 2 autres copains à Cognin. C’est ici que les choses sérieuses vont commencer. En grand Sage, Bruno décide de se priver de la grosse bosse du jour et de rejoindre directement Izeron. Nous sommes donc 14 à affronter la difficile montée jusqu’au « Centre d’Études Tibétaines de Montchardon » situé sur les contreforts du Massif du Vercors, à 800m d’altitude.
Pierre ne nous a pas menti : 5 km à 10 % en moyenne (premier km à 7 %, les 2 suivants à 14 %, puis retour à 10 %). Un compteur affichera même 17 % sur une courte distance. Personne n’a rebroussé chemin. Bravo à tous !
Après une petite pause bien méritée, alors que le ciel s’est couvert et lâche 4 gouttes de pluie, nous redescendons sur Izeron avant de rejoindre Beauvoir-en-Royans, via St Pierre-de-Chérennes.
Deux copains abandonnent le groupe entre Cognin et St Pierre. Nous sommes à nouveau 13.
Pause casse-croute au milieu des ruines du Château de Beauvoir qui fut construit par Humbert II, dernier seigneur du Dauphiné. Pour plaire à sa douce Béatrice de Hongrie, il choisit la plus belle vue d’où le nom de « Beauvoir ».
C’est reparti vers Notre-Dame-de-l’Osier en passant par Beaulieu au milieu des noyers dont les fruits seront très bientôt récoltés.
Sous le soleil revenu, nous parvenons au Sanctuaire de Notre-Dame-de-l’Osier. Parait qu’il y a eu des miracles ici. En particulier le «miracle de l’osier sanglant». Si vous voulez savoir ce qui est arrivé à Pierre (pas Coda, un autre) aux premières années du règne de Louis XIV, le jeudi 25 mars 1649, allez voir en cliquant ICI
Retour aux voitures par Poliénas et les petites routes de la plaine de Tullins.
Au total quelques 77 km pour 1250 m de dénivelé à l’arrivée.
Merci à Pierre, notre guide, pour ce beau parcours, et à tous pour votre bonne humeur.
Photos de Jean-Paul Flahaut
Commentaires récents