Week-end ardéchois avec les CTG, vu par Zoé.

Samedi 30 septembre, comment va se passer les retrouvailles avec les CTG ce week-end ?

Je les retrouve avec plaisir à Saint-Marcel d’Ardèche, les Daniel, Joëlle, Pascal et Gigi, les Devèze, Martine et Dominique, Isabelle, Marick, Fabienne et Laurence. Je les retrouve et on se perd dès la sortie du village. On a paumé Marick ! Une fois notre groupe reformé, on peut repartir vers Saint-Martin. Dans le village, on traverse l’Ardèche. Sous le pont, un pêcheur, paisible.

On atteint ensuite le beau village d’Avèze que l’on visite. Belle vue encore sur l’Ardèche. On passe dans une trouée creusée dans le rocher. C’est le passage de la rue du Castelas où se trouve un donjon.

On quitte ensuite la vallée pour s’élever dans les garrigues et atteindre le hameau du Garl. Sur ce plateau vallonné, on arrive à l’aven d’Orgnac. Souvenirs avec les parents de cette grotte souterraine… Descente bien agréable vers Barjac où on trouve un vide grenier.

Nous on vide le sac de nos pique-niques sous la belle allée de platanes en cascade. Ça mérite un café au “7 ici” où tout le groupe s’est réuni. Une petite catinade vers Bessas nous remet en jambes avant la montée raide dans les garrigues surchauffées pour arriver au col de Serre.

Du thym parfume l’air avant de nous lancer dans la descente vers Maisonneuve où, voyant le panneau, je décide de partir tout droit et me séparer du groupe qui veut faire ses virons et peut-être des catinades. J’ai droit quand même à un faux plat montant interminable avant d’atteindre la bien nommée Notre-Dame du bon Secours.

Lablachère n’est plus très loin et miracle, face à moi, j’aperçois l’auberge de la Couronne où on doit passer la nuit. Quel bonheur après tant de souffrances ! Comme je suis la première à y entrer, j’ai droit à un Bonjour madame et au bon accueil de l’hôtelier.

Dimanche 1er octobre, bien dormi avec mon mari Jacques ! Comment elle va mademoiselle ?, me demande Isabelle bienveillante avant le petit déjeuner.

Après le stress de la clé de la chambre que je ne retrouve pas, un grand classique ! Isabelle la retrouve dans les draps du lit, ouf, on peut partir.

À Joyeuse, on fait quelques courses pour le pique-nique. À la sortie, on traverse La Beaume avant de s’élever sur un plateau où se dresse une tour surmontée d’une statue de la Vierge.

Certains montent à l’intérieur pour admirer le panorama et nous saluer de là-haut.

On dévale ensuite le plateau pour rejoindre la vallée de l’Ardèche à Ruoms avant de s’élever en lacets et atteindre Sampzon, la table d’orientation et l’église Saint-Martin.

On redescend tranquille, tout va bien quand on tombe sur une voie sans issue. Là, je me dis que la catinade n’est plus très loin. En effet, peu après, c’est une descente raide et caillouteuse qui nous attend. En bas, on franchit l’Ardèche sur un pont de pierre où on peut contempler les kayakeurs qui se lancent dans un passage rapide avant le bassin plus paisible de la rivière.

Pendant ce temps, on attend un groupe qui descend à pied et c’est Laurence qui arrive avec son bras replié. Elle a chuté sur l’épaule et a du mal à monter sur le vélo. Juste après, on trouve un camping au bord de l’eau où on peut pique-niquer.

En repartant, on voit que Laurence ne pourra pas repartir à vélo. Daniel et Jacques partent pour Saint Marcel pour chercher la voiture et la ramener. Mais Marie débrouillarde, demande à des gens dans une maison de l’aide et ils acceptent de la ramener en voiture.

On la laisse donc pour rejoindre Vallon Pont d’Arc où on ne visite que les raidillons et les chicanes. Merci Daniel, le dessinateur du parcours qui aime bien les pimenter !

À la sortie, c’est le début des gorges. On arrive sur le fameux et splendide Pont d’Arc, magnifique arche naturelle sur la rivière où on fait une pause boisson à la brasserie du Pont d’Arc. Il me faut un Schwepps tonic. Très tonique, me dit Daniel.

Car ensuite on s’éloigne du bas des gorges très vite par une montée très raide où j’arrive péniblement à un belvédère où m’attendent les copines et le groupe qui m’encouragent “allez Zoé !”.

Là, Daniel me dit qu’il préfère s’avancer avec les autres du groupe car il faut encore ramener Laurence chez elle. Me voilà donc toute seule sur cette route des gorges « maintenant globalement descendante », m’a encouragé Daniel.

Malheureusement, il y aura de nombreux points bas et autant de points hauts qu’il faut franchir avec le triple. Les combes et les belvédères vont se succéder dans cette partie sauvage boisée où on ne sait pas quand cette torture va s’arrêter. Je suis harassée, vidée. Je monte les raidillons “à pied”. Parfois, je me demande si je vais pas m’arrêter et passer la nuit là pour me reposer et arrêter ce calvaire.

Au bout du bout, enfin un espoir, à gauche la route de Bidon et le soulagement en direction de ce village est bien réel. La route n’est plus cassante. Arrivée au village, c’est même une descente qui me fait atteindre rapidement les premières vignes de Saint-Marcel. Enfin un hôtel annoncé, enfin la civilisation. J’entre dans le village en descente et au bout du parking, apercevant la voiture verte, quel soulagement et joie de revoir ma C3.

Plus de voiture du groupe à part Marick et Fabienne encore là. Elles sont passés par Saint Remèze, m’explique Marick épuisée aussi qui a fait sa marricade. Au plaisir, me lance Fabienne avec qui j’ai pas mal discuté et apprécié sa compagnie. En espérant que Laurence se remette de sa chute.

Merci aux organisateurs Laurence et Daniel,

Merci à tous pour ce très beau week-end !

Texte Zoé Jouveau

Photos Daniel Cattin

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Translate »