Les balcons de Madeloc – 13 avril 2019

texte de Jean-Pierre Jouveau et diaporama de Jules Arnaud

Un petit groupe emmené par Marithé part pour le tour du Roussillon. Un deuxième se décide pour les balcons de Madeloc. Départ en fanfare car pour éviter la route interdite aux vélos, on se tape deux raidillons à 15 % ! Pour une mise en jambe, c’est une mise en jambe !

On s’élève ensuite sur une petite route serpentant dans les coteaux de vigne. On trouve un mirador, vue panoramique sur la mer et l’anse de Collioure.

D’après les indications, on peut constater la rupture entre la plaine du Roussillon et les vignobles de Banyuls et Collioure. Les terrasses de vignes en muret de pierre sèche forment un gallinacé géant, un “peu de gall”, un pied de coq.

Serpentant encore dans ces collines arides, on arrive au col de Mollo à 231 m.

Il faut y aller mollo, « sans trémolo », dixit Jean-Pierre Faure pour atteindre le pied de la tour de Madeloc qui nous toise fièrement.

Certains courageux s’y lancent. Les preux chevaliers Maurice et Claire, les frères Vicier partent faire le guet sur cette tour du XIIIe siècle. Un bon groupe d’autres chevaliers préfèrent la douceur d’un Banyuls. Beau point de vue sur les collines à perte de vue et le col éponyme qui bascule en Espagne et que Carole, la plus courageuse, va faire en solo !

À Banyuls, on ne visite pas la cave souterraine des Templiers. La mer bleue turquoise, la plage de gravier nous attire. On repère une jetée à l’abri. On peut y pique-niquer, les pieds barbotant dans l’eau.

Après ce repas frugal, un café à l’Atelier est le bienvenu.

Assina, la musique, un air de trompette, un mariage maghrébin, reconnait-elle, l’azur de la mer et du ciel devant nous, voyage, voyage…

Un groupe part pour le parcours des “écritures” passant par des cols. Avec Didier, on poursuit jusqu’à Port-Vendres par une déviation qui fait mal aux jambes.

Le port, les voiliers, les beaux yachts, c’est trop tentant pour un café au bistrot de France. On y rejoint le groupe des cols et de Madeloc. Avec Jean-Pierre Faure, à Collioure, on se retrouve sur la jetée, encore les pieds dans l’eau. C’est le pied, apprécie-t-il. Elle est fraîche, quand même !

La mer, les palmiers, les maisons colorées, el Paraiso comme à Valparaiso !

Retour direct sur Azureva après ce rêve d’azur sur les balcons de Madeloc et dernière journée vélo de cette merveilleuse semaine CTG en côte Vermeille.


diaporama de Jules Arnaud :

 

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