La vallée des papillons

1b61b449206bee159b838ef0eb1537ef_MRemise la semaine dernière pour cause de pluie et de froid, cette escapade ‘montagnarde’ nous était proposée par Serge, le régional de l’étape. Au lendemain du séjour club du 14 juillet au val d’Aoste et en pleine période de congés d’été, nous nous attendions à faire cette sortie en petit comité : qu’à cela ne tienne, nous nous sommes retrouvés à La Paute, à12 ctg dont 1 cyclote, pour profiter, sous un chaud soleil d’été, de nos si belles routes de l’Oisans. Et la cerise sur le gâteau fut de retrouver, à la pause déjeuner , un couple ctg parti un peu plus tôt pour se donner le temps d’une montée tranquille.

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Mais avant cela, il nous fallait commencer, en guise d’apéro, par l’ascension du col d’Ornon qui fut absorbé sans peine, dans la fraîcheur du matin, avant de plonger sur le Valbonnais. Et c’est après une petite pause ravito à Entraigues que nous entrons à proprement parler dans le but de la rando : le parc des écrins et la bien nommée vallée des papillons. En effet, juste après la bifurcation pour Valsenestre, que nous laisserons provisoirement de côté pour n’y goûter qu’au retour, nous entrons dans un vallon assez large et en pente douce, où nous partageons rapidement l’espace avec des petits groupes de ces volatiles, blancs pour la plupart, qui semblent parcourir la route de leur vol hésitant et saccadé. Vraiment étonnant d’en voir autant au même moment et au même endroit. Encore quelques kilomètres en leur compagnie et nous arrivons au Désert en Valjouffrey, endroit rêvé pour notre pause déjeuner, sur la terrasse ensoleillée d’une petite auberge accueillante, avec un bon coca glacé.

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A peine notre petit café avalé, il nous faut déjà repartir vers le 2ème point fort de la journée : Valsenestre. Après quelques collisions frontales avec des papillons surpris de nous voir redescendre si vite, nous nous engageons, avec élan, sur la route menant à ce petit paradis sauvage perdu au fond de sa vallée. rien que des authentiques maisons de montagne, merveilleusement rénovées avec des jardins bien entretenus, des fleurs partout, et le calme retentissant d’un “bout du monde”, propice aux rencontres insolites comme celle d’un ancien cyclotouriste, juché sur un petit vélo pliant, venu s’installer ici il ya 50 ans et qui ne tarit pas d’éloges et d’histoires sur son Eldorado.

Mais nous devons déjà nous remettre en selle car il nous reste à refaire le col d’Ornon dans l’autre sens et sous une chaleur qui promet de nous rendre la tâche bien plus éprouvante qu’à l’aller. Effectivement, si les premières rampes, pas très fortes, passèrent sans trop de difficultés, les trois derniers kilomètres, de pente plus soutenue et en plein cagnard, obligèrent une partie d’entre nous déjà bien éprouvés par plus de 1500m de dénivelée, à puiser dans les réserves pour atteindre la terrasse et la bière du sommet. La descente sur La Paute ne fut ensuite que du bonheur pour clore cette très très belle sortie de 90km et près de 2000m de dénivelée. Merci Serge de nous l’avoir concoctée.

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