Séjour Toussaint 2017 à Orpierre – 4ème et 5ème jours

Texte de Pierre Arnaud

Quatrième jour
Cap vers l’est et les Hautes Alpes pour les deux dernières journées.

La première est consacrée au « Val de Durance ». Le froid pince et le givre scintille sous les premiers rayons du soleil le long de la route qui nous conduit à Laragne, ville départ de l’étape du jour.

Heureusement l’ami Gérard nous attend à nouveau sur le parking des camping-cars avec son café fumant et réconfortant !

Nous allons tout d’abord emprunter l’itinéraire des villages perchés qui nous hisse sur le promontoire d’Upaix, après une courte mais rude montée. Le panorama sur les vallées du Buech et de la Durance est magnifique. Nous faisons halte devant la superbe église ND de Bellevue, la bien nommée, avant de nous laisser glisser vers la vallée de la Durance que nous remonterons pendant quelques kilomètres en suivant la route qui longe le canal de Sisteron.

Passage sur la rive gauche au niveau de Monetier-Allemont où nous tangentons très exactement l’itinéraire emprunté lors du séjour de Toussaint 2015.

D’autres villages perchés nous attendent sur les balcons qui surplombent la vallée de la Durance. Au terme d’une belle ascension, nous arrivons à Melve, l’angélus sonne, le pique nique est envisagé… mais un chasseur (de cols) averti a repéré une hypothétique proie, au prix d’un petit détour sur le plateau qui suit le village et où court  le sentier de St jaques de Compostelle à Rome via le Montgenèvre… Va pour la chasse…

Arrivée au bout du goudron, la troupe hésite, se concerte… puis opte finalement pour le repas tandis que notre chasseur impénitent part explorer les broussailles, il s’avèrera que le col (désigné en réalité comme « Coulet ») n’était plus très loin…

L’itinéraire nous mènera ensuite à Sigoyer. Nous faisons halte à l’entrée du village où un jeune chien tout droit sorti d’un album de Tintin nous attend. Après inspection de nos pneus et salutations canines d’usage, il s’en va en trottinant, nous le suivons et il nous conduit tout droit devant le café du village qui n’a guère dû changer depuis que la diligence y faisait halte. La tenancière est « hors d’âge » comme sa cafetière, malheureusement il n’y a pas de cognac !

Viennent ensuite Vaumeil, qui se flatte d’avoir vue sur douze communes du Val de Durance puis Valernes d’où une courte descente nous amène dans la vallée de la Sasse. Nous suivons le cours de cette petite rivière pour arriver aux portes de Sisteron où Daniel nous fait traverser, avec sa maestria habituelle, les zones commerciales, artisanales et même industrielles (avec la présence d’une importante usine et centre de recherches pharmaceutiques Sanofi). Nous voilà au confluent de la Durance et du Buech dont nous allons maintenant remonter la vallée. La lumière rasante du soleil couchant allonge nos silhouettes sur les bas-côtés, la température fraîchit, aussi est ce à vive allure que nous rejoignons les voitures au terme de cette belle journée.

 


Cinquième jour
Le lendemain, et dernier jour, le tour de la montagne d’Aujour, bien connue des marcheurs et des géologues, est au programme. Il s’agit en fait d’une nouvelle partie de saute-mouton entre Buech et Durance.

Durant la nuit, certaines désertions ont été enregistrées, aussi est ce une équipe un peu réduite qui s’élance de Savournon à l’assaut du col de Faye, montée courte mais soutenue, dans la fraicheur matinale. Trois éléments redescendent par le même côté  tandis que les dix rescapés dévalent par une belle pente vers la Durance. Nous retombons pile poil sur le canal de Sisteron là où nous l’avons quitté la veille… magie des itinéraires CTG !

Cette fois ci nous resterons sur la rive droite de la Durance avant d’attaquer le col d’Espréaux qui doit nous ramener dans le Buech non sans avoir visité encore quelques beaux villages perchés, Barcilonnette, Esparron…

Montée très agréable vers ce col, peut être la plus belle du séjour. La pente est régulière, point trop raide, les paysages changeants.

Au sommet la vue s’étend au sud vers toutes les Préalpes de Digne tandis qu’au nord le plateau de Bure barre l’horizon. En dehors du rallye de Monte Carlo le col ne doit guère voir passer que quelques cyclistes. Nous nous attardons un peu dans ce cadre bucolique pour goûter comme il se doit le calme et la sérénité des lieux avant de nous replonger dans le brouhaha grenoblois.

La suite de l’itinéraire nous ramènera à Savournon via quelques petites bosses dénommés cols des Verniers, de Chaumiane et de la Croix  pour les collectionneurs…

Ainsi s’achève en beauté le dernier séjour de la saison 2017, magnifiquement clôturée grâce à la pertinence des parcours, l’excellence de la table et au ciel bleu lavande qui ne nous a pas quitté durant ces cinq jours.

Un nouveau logo pour le CTG ?

 

 

Voir les images de Daniel Cattin

1 Commentaire

  1. Bravo pour les rédacteurs associés de ce séjour. Mieux que le guide du routard, on y est presque, manque juste l’air sur le visage et l’odeur d’un bon café fumant. Un régal, merci à vous.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Translate »