reconnaissance du parcours BRA / BAC 2019 … pour le plaisir

25 CTG ont passé leur BAC les 6 et 7 juillet et se sont régalés

Les CTG font  aussi le BAC ou le BRA , mais comme on ne peut pas être au four et au moulin, il nous faut le faire avant .

C’est ce  W.E des 6 et 7 juillet 2019, que 7 filles et 17 garçons , accompagnés par l’ami Marcel au transport des bagages, s’élancent depuis Allemont à l’assaut d’un périple de près de 200 km et 4800 m d’élévation.

Le problème qui s’est posé quelques jours avant, c’est de découvrir qu’ en février nous avions prévu cette date, sans se rendre compte que ça tombait  le même W.E que la Marmotte  des alpes …

Samedi matin 7 h 15 sur le parking de la salle polyvalente d’ Allemont, les CTG sont prêts  et après un passage obligé par la boulangerie voisine, de petits groupes s’ égayent dans les pentes sous le Rivier d’Allemont. Le bon rythme en montagne, c’est chacun le sien . L’aspiration ne joue aucun effet et prendre des roues qui tournent plus vite que les vôtres aura pour conséquence  d’entamer prématurément votre capital force. Qué va piano va sano et qué va sano va lontano …..

L’ascension du col de la croix de fer est longue , et la fraîcheur du matin dans les combes de la vallée de l’ Eau d’ Olle permet de moins sentir la raideur de la pente. Au niveau du barrage de Grand Maison, c’est maintenant plein soleil , le miroir lacustre reflète les sommets des Grandes Rousses , Pic Bayle et  Etendard  culminants à près de 3500 m.

André et Cyrille à la croix de fer

Au chalet du Glandon, certains se posent la question du pourquoi monter à la croix de fer, puisque l’on la devine très bien ici ?

Il faudra que je vous explique quand j’aurai un moment …..

Les arrivées au col de la croix de fer  s’échelonneront à la terrasse du café chez Marie Louise, de 10 h 15 à 11 h 15. La vue sur les aiguilles d’Arves  est sublime et nous sommes fiers de porter  sur nos nouveaux maillots BRA l’effigie de ce trident cristallin .

Descente en 2 km 500  sur le  col du Glandon, face aux aiguilles d’Argentière , puis une longue descente de 22 km dans la vallée des Villards ( St Colomban des Villards, Villard Martinan, St Alban des Villards ) face au col de la Madeleine surmonté par le Mont Blanc.

Il est midi au passage à Ste Marie de Cuines. La halte repas le jour du BAC 2019 à la salle polyvalente du village, ce n’est pas pour nous aujourd’hui . Nous nous accordons un arrêt prolongé pour jouer à la fontaine sur la place de l’église, puis découvrir la salle ( cachée derrière l’église ) ou le repas sera servi le samedi 20 juillet  de 11 h  à 15 h.

les lacets de Montvernier

Comme il est trop tôt pour déjeuner , nous préférons poursuivre notre route et faire l’ascension des 18 lacets de Montvernier avant de nous remplir l’estomac. Passage à Pontamafrey, virage aigu à gauche , la route des lacets pour Montvernier c’est bien par là.  La pente oscille entre 7 et 8 % et rapidement on voit la vallée de l’Arc qui s’éloigne dans les profondeurs….

Superbe, la côte est finie et après trempette des pieds dans la fontaine, un chêne, une table 2 bancs, nous offrent leur hospitalité  pour le pique nique. Au moment de repartir, un passage par la fontaine de l’église pour faire le plein des bidons s’impose et nous permet de découvrir la sympathique auberge “O P’tits Lacets” dont la spécialité est de servir des mets du sud ouest car le patron est Bayonnais . Pour l’heure, nous nous contenterons de cafés  serrés ou allongés, de coca cola et glaçons….

A Châtel nous passerons sans difficulté le col du Ventour ( alt 767 m ) puis aborderons la descente sur Hermillon pour traverser l’Arc .

La partie de St Jean de Maurienne à St Michel de Maurienne sera  peut être la partie la plus morne de la journée, mais il en est ainsi dans toutes les grandes vallées des Alpes, avant d’aborder la haute montagne …

fontaine de Montvernier

St Michel de Maurienne, il est 15 h 30 pour certains, 16 h pour d’autres , selon le temps passé  à l’ombre des terrasses des cafés , nous avons déjà au compteur un cumul de 2000 m D+ .

Maintenant, c’est le col du Télégraphe qui se présente à nous. Il n’est pas réputé difficile, mais il ne faut surtout pas lui manquer de respect. A l’entame de la route D 902, sous le pont de l’autoroute une fontaine, la dernière avant le col , à ne pas oublier…..

Toute la montée se fera à l’ombre des feuillages denses de la forêt , de St Martin d’Arc jusqu’à la bifurcation de la route de Valmenier , village ou nous avons choisi de passer la nuit . Il sera  17 h 30 voire 18 h selon…quand nous rangeons les vélos . L’accueil au centre de séjour de l’Arméra est chaleureux , la nourriture appropriée, la nuit calme , fraiche et réparatrice.

Dimanche 7 juillet

Petit déjeuner 7 h, départ 8 h ….en descente sur 2, 5 km pour rejoindre la route du Télégraphe .

9 h  Valloire à la supérette pour quelques achats. Mais au fait, c’est le jour de la Marmotte ?

Quelques voitures chargées de vélos ou simplement de roues filent vers le Galibier. Au passage du plan des Verneys des sculpteurs sur paille s’affairent pour monter des oeuvres géantes , le directeur de l’office du tourisme qui me voit passer m’interpelle….le BRA est bien connu des Valloirins qui le voient passer depuis si longtemps….plusieurs Valloirins ont participé au BRA par le passé ( Maurice PORTALIER directeur des remontées mécaniques et président du club cycliste de Valloire, Alain RAPIN le fils du boulanger, Guy AMEYE artiste peintre et directeur de l’office du tourisme pendant 20 ans …etc….)

3 filles des CTG

10  h à plan Lachat, la circulation automobile se raréfie, la route semble promise aux seuls vélos.

De grands gaillards en VAE vous enfument en vous dépassant à 25 km / h , alors que vous montez à 7,5 km/h dans du 11 %, mais comme ils s’arrêtent pour boire au bidon ( ils ne savent pas boire en roulant ), ou prendre des photos , vous les dépassez à nouveau fièrement …..

11 h 25 au col du Galibier, les 15 premiers de la Maromotte passent dans le 1/4 d’heure. La route étant interdite à la circulation dans le sens Bourg d’ Oisans – col du Galibier de 10 h à 18 heures, c’est le grand calme.  Notre pique nique se fera sur le parvis du fortin,  sous le monument Henri DESGRANGES , et s’étalera de 12 h à 13 h 30 selon nos arrivées, l’ami Sergio arrivant en dernière position avec  la banane jusqu’aux oreilles !

14 h, regroupement au col du Lautaret ou il y a du monde à la terrasse des cafés et dans les prairies , puis descente vers Villar d’Arène ou Marie Dominique nous attend avec cafés, jus de fruits, bières, et gâteaux délicieux ( même s’il n’y a pas de cerise dessus ). Parce que les gâteaux avaient un peu de retard à la cuisson, nous nous attarderons bien 1 h en ces lieux ….

15 h , il faut quitter la haute Romanche et se laisser glisser dans la pente vers la Grave et le Chambon . Les pelotons de la Marmotte sont devenus plus étoffés, ça frotte dans les roues, JFC et autres comparses CTG ignoreront la route de secours barrière ouverte , et fileront toutes jambes dehors ( rasées ou non )  sous le tunnel du Chambon et dans la rampe des commères . J’ai appris à l’arrivée, que ça ne causait pas beaucoup ce jour là , car le souffle était court .

Une bonne partie de la troupe CTG , lucide et avertie,  emprunta la route de secours pour échapper aux tunnels du Chambon et l’éventuelle morsure des Marmottons turbulents …

Elle est superbe cette route de secours , une belle chenille qui se tortille en vagues montantes et descendantes et qui ne sera ré-ouverte officiellement en 2019, que pour le passage du BRA le 21 juillet !

Pour faire bonne mesure, à la sortie aval de la route, nous décidâmes d’un commun accord de passer par Mont de Lans et Bons en Oisans pour rejoindre le bas de la rampe des commères sur la d 1091. Le supplément  de tranquillité ne coûtant que 300 m de D+ et moins de 4 km .

Un moment de rigolade au croisement avec la d 530 ( route de la Bérarde). Agnès qui était descendue à toute vitesse et nous attend, crie à gauche alors que la route de la Marmotte file à droite pour monter l’alpe d’ Huez ….et les concurrents qui sont derrière moi me suivent , ce qui provoque un moment de panique parmi la maréchaussée qui veille sur une marmotte qui a déjà les socquettes en tire bouchon ….

passage à gué , voie verte de l’Oisans

 

 

Pour conclure notre BAC de la meilleure façon, nous passerons par la  courte piste ( 200 m en gravel ) de la centrale de pont Excoffier , puis la voie verte de l’ Oisans en  rive gauche du Vénéon et de la Romanche . Cette voie verte est fraiche et ombragée à souhaits, nous effleurerons Bourg d’ Oisans sans croiser les marmottes titubantes ou  zig zaguantes de fatigue, et à 17 h 30 nous serons à Allemont . Pas de remise des prix de prévu pour nous CTG, notre récompense s’est nourrie  amplement de vos sourires tout au long du W.E .

Pour les chiffres : 102 km et 2970 m D+  samedi  /  95 km et 1827 m D+ dimanche

C’est un peu plus que le parcours classique du BRA et du BAC, parce que nous avons couché à Valmenier 1500 samedi soir et dimanche nous avons ajouté  une option Mont de Lans / route panoramique des Travers.

 

après l’effort le réconfort chez Marie Dominique

 

lacets du Glandon dans la vallée des Villards

 

 

 

1 Commentaire

    • Sergio DAMAGGIO sur 12/07/2019 à 20:57
    • Répondre

    Merci Jules pour la gestion efficace du BAC CTG 2019, dans les petites collines de Savoie et alentours….

    Félicitations à Marie Dominique pour la pause gâteaux et boissons à Villar d’Arène .

    Tout cela a ajouté une belle couleur à une fin d’étape grandiose et une touche de bonheur au milieu de quelques émotions.

    Encore merci pour ce moment de convivialité exceptionnel .

    Sergio D

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