Le récit chronologique de notre premier BRA à Vizille.

Le récit chronologique de notre premier BRA à Vizille.

vendredi 21 juillet
Il est 12h30, nous nous dirigeons vers Vizille par la N85.
Sitôt arrivés, nous sommes dans le bain : des panneaux bien visibles nous indiquent “BRA – Accueil”
Nous n’avons qu’à suivre ce fléchage confortable pour arriver devant une barrière gardée par des hommes en bleu.

Ah ! ces femmes et hommes en bleu (tee-shirt et parfois casquette), nous en croiserons des dizaines pendant ces trois journées.
Ce sont les bénévoles Cyclotouristes Grenoblois que nous rejoignons pour vivre ensemble 3 jours (et presque deux nuits) pour servir la noble cause de la Cyclomontagnarde la plus connue : le fameux BRA !
Mais restons en compagnie de nos petits hommes bleus. Ils s’affairent dans tous les sens, placent des barrières, déchargent des véhicules, en chargent d’autres, se croisent, se recroisent, tous unis vers un même objectif :

proposer le meilleur accueil possible aux participants, pour que ce BRA devienne (ou reste) pour eux un moment particulier et inoubliable dans leur carrière de cyclo !

Mais notre surprise ne s’arrête pas là.
Nous entrons dans le gymnase que la Ville de Vizille met à la disposition du club, dans le parc du château.
Et là encore, des femmes et hommes en bleu fignolent l’installation.

Face à nous, bien visibles sur des tables, les dossiers prêts à être distribués, et répartis dans une vingtaine de cartons numérotés. Nous imaginons un instant le travail en amont  que cela représente.
Dans chaque enveloppe, nous trouvons : le récapitulatif des prestations hébergement, plaque de vélo, différentes infos, dont les références du photographe officiel, permettant de récupérer les prises de vue le long du parcours.

Sur notre gauche, des panneaux affichent la liste alphabétique des participants, de même que les lieux d’hébergement.
Ils serviront plus tard à afficher toutes les photos des cyclos.

Sur notre droite, des tables d’accueil : 4 ordinateurs à disposition pour les nouvelles inscriptions et le règlement des litiges ; puis le matériel nécessaire à la société Chronosphère, pour le suivi numérisé de chaque cyclo au départ, au passage de chaque col et à l’arrivée,
avec remise instantanée du diplôme personnalisé. Là c’est du top niveau !

Au centre du gymnase, des tables serviront à remplir les étiquettes des bagages, afin que chaque sac parte … et arrive à la bonne destination savoyarde.
Le livre d’or du BRA y trône aussi en bonne place.

Des tables seront ajoutées pour organiser la tombola, donner des infos sur les randonnées permanentes et mettre en valeur le tableau d’honneur du BRA.

Derrière nous, c’est la boutique CTG et FFCT (maillots et équipements divers).

Une moitié du gymnase est réservée à la dépose des bagages, emplacements délimités par lieux de destination et au dépôt des victuailles prévues pour les ravitaillements.
Impressionnant ! Des cagettes de tomates, pastèques, jerricans pleines d’eau … de quoi remplir plusieurs fourgons qui ont dû peiner pour arriver à destination.

Bon ! Le décor est maintenant planté… il ne reste plus qu’à accueillir nos invités !

Nous rejoignons chacun notre poste :
– Christiane à la distribution des dossiers
– Et moi-même aux tables avec ordinateurs, pour inscrire (ou faire inscrire – on n’oublie pas la pédagogie!) les nouveaux participants, directement en ligne sur le site de la FFCT (passage obligé) puis ces données seront récupérées sur le site Njuko pour l’attribution des numéros de plaques

Quelques impatients attendent déjà sur le seuil.

Et voici l’entrée en fanfare de notre ami Colombo de l’ALEC, premier à retirer son dossier !
L’arrivée échelonnée des participants permet une distribution fluide, sans aucun bouchon lors des horaires réservés.

Tout à coup : panique à bord, plus de courant, c’est à dire plus d’ordinateur opérationnel, plus de TV non plus pour ceux qui regardent le Tour de France dans le hall d’accueil.
Le coupable est vite trouvé : c’est la pluie torrentielle qui s’abat à ce moment là et qui a trouvé un passage en gouttière jusque sur une multiprise. Un rapide séchage, le changement de la multiprise, le disjoncteur réarmé et l’affaire est vite résolue…

Les permanences d’accueil cessent à 20 h et nous rejoignons le chapiteau pour nous restaurer grâce à l’aide de l’OMS Vizille, attente sous la grosse pluie qui continue, pour rejoindre des tables et bancs bien arrosés sur un sol détrempé.

Mais cela n’altère en rien notre ardeur et notre bonne humeur, ni celle des cyclos, prêts à s’engager le lendemain sur leurs parcours respectifs : la météo (et notre Président) sont  plutôt optimistes…

Nous rentrons à Grenoble vers 22h, certains dormiront sur les matelas du gymnase…


Samedi 22 juillet :
Réveil à 6 heures… Nous retournons au gymnase. Tout le monde est sur le pied de guerre, prêt à encourager les partants du BAC, entre 7h et 10h.

Et le travail continue, les accros du BRA viennent récupérer leurs dossards jusqu’à 20h. Nouveau repas pris avec l’OMS, sans pluie et retour à Grenoble vers 21h…


Dimanche 23 juillet :
C’est la grosse journée. Réveil à 1h30. Et là, contrairement à la veille, pas d’effervescence, le gymnase est obscur, certains dorment encore…
Mais tout est prêt, c’est à l’extérieur que tout se passe…
Premier départ du BRA à 3h puis d’autres prévus à 4 h et 5h 30.
Les dernières plaques de vélos sont installées à la hâte.
Impressionnants tous ces cyclos équipés d’éclairage (minutieusement vérifié) et encadrés par les motards du Vercors jusqu’à Rochetaillée.
Le cliquetis des pédales automatiques et des dérailleurs provoquent une musique très particulière. En revanche, pas de paroles sur la musique. Il faut garder son énergie pour les heures à venir.
Jusqu’à 9h, les départs se succèdent, les derniers à partir étant ceux qui ont choisi la formule découverte, plus abordable pour des cyclos encore en manque de kilomètres.
Enfin une accalmie, nous en profitons pour nous restaurer et nous reposer.

On nous avait dit, lors des briefings des bénévoles, qu’il fallait être polyvalents…

Alors Christiane rejoint ses copines de la buvette. Elles y resteront jusqu’à …la fin !
De mon côté, n’ayant plus de “mission officielle”, je me suis improvisé “accueillant à l’arrivée”.

Dès le début d’après midi, les participants au BAC commencent à arriver.
Nos applaudissements se joignent à ceux des nombreux amis et familles au franchissement du portique d’arrivée, résonnant dans l’enceinte.
Certains, sûrement très fatigués, ont même raté le portique finalisant numériquement le parcours, quelques mètres supplémentaires et c’est gagné !
Nous sommes très sensibles aux remerciements appuyés des arrivants, très satisfaits de l’accueil aux départs, aux ravitos, et à l’arrivée…

La buvette bat son plein. Elle est alimentée régulièrement au fur et à mesure du retour des équipes de ravitaillement.
Là aussi, beaucoup de sourires, de remerciements et de satisfactions, ponctués de “on reviendra !!!”

Un moment particulier retient notre attention : l’arrivée de “l’équipe à Bruno”, une équipe familiale dédiant leur BRA à notre ami Bruno Gintz, disparu brutalement.

Puis c’est le moment des discours officiels… très encourageants !

Et comme nous sommes tous encore un peu “gaulois” cette journée s’est conclue par le “repas des bénévoles”, un bon repas réconfortant.
Des yeux fatigués (et pas que les yeux !) des regards complices qui en disent long sur la satisfaction du devoir accompli…
Non non non non, le CTG n’est pas mort, refrain connu, n’est-ce pas Fernand ? Mais le barde du CTG était lui aussi bien fatigué et ne pouvait assurer l’animation …

Nous gardons nos dernières forces pour le rangement des barrières, d’autres reviendront le lendemain pour le rangement final.

Que dire de plus sur ces 3 journées inoubliables ?
J’ai certainement oublié des épisodes et anecdotes vizilloises, vous pouvez les placer en commentaires en bas de cet article.
Pour notre part, nous garderons en priorité de notre premier BRA les sourires, la satisfaction … et la sueur commune des bénévoles et des participants, unis dans un même effort.
Pari réussi… A la prochaine !

Nous n’avons cité volontairement aucun nom de bénévoles, la peur d’en oublier… Ils étaient nombreux à Vizille. Ils se reconnaîtront !

Jean-Paul et Christiane

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.

*

Translate »