Veynes – Samedi 1er juin 2013

Oh je voudrais tant que tu te souviennes,

des jours heureux où le soleil brillait.

Nous roulions alors insouciants,

sans crainte de la pluie ni du froid de l’hiver.

garedevifSeulement 19 d’entre nous (les meilleurs ?) se sont finalement retrouvés en ce 1er juin à la gare de Vif. Pas moins de 7 dames  font partie d’un groupe bien décidé à trouver le soleil des Hautes Alpes. Très vite, nous sommes dans le vif du sujet avec l’ascension vers Monteynard dans une brume persistance. Un vent du nord glacé ne chasse pas les nuages, bien au contraire, et il ne fait pas plus de 8° alors que nous nous regroupons, frigorifiés, autour de l’église. Jean-Pierre manque à l’appel, son cœur l’a une nouvelle fois trahi en battant la chamade et il a du faire demi tour.

Nous partons vers la Motte d’Aveillans. La décision est prise de filer directement vers La Mure au lieu de faire les Corniches du Drac car le brouillard de plus en plus épais en ôte tout l’intérêt.

La pluie nous surprend dès la première descente : Ponchos, capes et imperméables sortent alors des sacoches et transforment notre équipe en une colonne de poussins dégoulinants. Pour perdons encore l’un d’entre nous, non équipé pour la pluie et qui fait demi tour

Halte dans un abri bus où nous tergiversons sur la suite des événements. Finalement, nous poursuivons jusqu’à La Mure, misant  sur l’amélioration du temps promise par les infos météo.

Nous croisons le parc les voitures du Rallye de la Mateysine en espérant qu’il ne perturbe pas notre circuit. Une halte devant l’hôtel de ville de La Mure permet un regroupement. Nous y laissons Marik dans une boulangerie avant de plonger vers le Pont de Ponsonnas où les intempéries n’empêchent pas les amateurs de sensations fortes de sauter dans le vide. Une série de lacets bien raides nous amène vers le Triève aux routes asséchées par le vent. Regroupement à St Sébastien où nous attendons Marik enfin sortie de la boulangerie et pilotées par Jules reconverti en chien de berger.  A Cordeac, un abri – WC providentiel nous permet de pique niquer à l’abri du vent que nous aurons heureusement dans le dos tout au long du parcours. Pas de café ici, seulement des rues désertes et le  vent qui nous glace.

picdebureQuelques vallonnements plus tard et nous voici dans le défilé de la Souloise au pied de la dernière grimpette  du jour. Dès le panneau « Hautes-Alpes » franchi, le temps se dégage enfin !

Après 4 km, une halte salutaire dans l’auberge de La Neyrette nous permet de nous réchauffer avant l’ascension du col du Festre dans lequel nous rejoignons Mireille et Michel partis plus tôt le matin. 1441 m dans des paysages grandioses : Grandes prairies sommets harmonieux, champs de Narcisses et neige encore très proche.

Dernière descente avec un vent à décorner les bœufs : 80km/h en pointe pour les plus intrépides et de belles frayeurs sous des rafales latérales pour les plus légers équipés de rayons plats.

Fin de parcours sur des petites routes programmées sur mon GPS avant d’atteindre la gare de Veynes où le car du retour nous attend sous le soleil retrouvé.

90 km et près de 2000 m de dénivelés. Nous sommes contents de l’avoir fait et les intempéries sont vite oubliées alors que les douces suspensions d’un car le 59 places nous bercent jusqu’à Vif.

texte de Patrick Lacheau

Visionner le diaporama (photos Fernand Combe)

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