Une tranquille sortie en Vercors avant la pluie

dans la côte de la croix des Clots

Peut-être notre Président pourra imager ce compte-rendu, certes un peu scolaire, par des photos de cette sortie d’un timing parfaitement calé. Et de plus, rien de tel qu’un dimanche pluvieux pour faire ses “devoirs”…

Revenons à nos moutons : avec un départ relativement tôt de Lans en Vercors (8h !), le retour s’est effectivement finalisé juste avant les premières gouttes annoncées pour le début d’après-midi.

Ce fût encore une fois un grand classique pour atteindre Villard de Lans par une route bucolique ponctuée de fermes. Des fermes qui proposent fromages de chèvre, lait, miel. Sans oublier le lait de jument du Haras du Vercors, dont de magnifiques jeunes poulains au pré auraient mérité de figurer dans notre album.

halte près du centre équestre des Clots

Je note que le descriptif de la sortie était resté très discret sur le chemin de croix : Croix des Clots, Croix des Glovettes pour passer des 1 000 mètres du bourg de Villard aux 1 261 m du point de bascule sur le balcon de Villard point de départ de la Côte 2000. La troupe éparpillée sur la montée devait se regrouper sur la descente très roulante et retrouver ainsi la route de Corrençon-en-Vercors. A l’arrivée sur le bourg, il fallut être vigilant pour prendre la 1ère route à droite et se diriger tranquillement ver le Col du Liorin (altitude 1226 mètres). Ce fût une agréable progression partiellement en gravel ,qui permit à votre serviteur de tester au plus près le bas côté herbeux.

Ce fût l’occasion d’un dernier briefing avant la fameuse descente, à 23% selon les organisateurs, pour rejoindre le bas Meaudret. En plus du dénivelé, il nous a fallu faire face à une circulation automobile surprenante à cet endroit, un samedi matin (Les 1ers départs en vacances???) avec en particulier l’inévitable chauffard du samedi. Tout s’est heureusement bien terminé et les gorges du Meaudret furent enfilées à belle allure sur une route particulièrement confortable et roulante, n’est-ce pas André? Méaudre, le samedi c’est jour de marché, il faut le savoir. Bien vu les organisateurs : l’occasion de s’occuper du pique nique pour un bon nombre avant la pause  et la véritable difficulté de la journée. Il s’agissait dans un 1er temps de suivre une route tranquille traversant allègrement le bois de la Planta, puis de faire face à une accentuation de la pente pour aborder sans un regard le refuge des Narces à 1 302 mètres et continuer ainsi jusqu’au point haut : le champ des Narces 1385 mètres pour la pause pique nique promise avec un peu d’avance sur midi.

ou en plein air…

pic nic dans la niche pour certains…

Restaurés, il était temps désormais de traverser sereinement la Forêt des Clapiers, de croiser le télésiège du Gonson pour rejoindre au bas de la descente une curiosité du parcours : une véritable climatisation naturelle : le Trou qui souffle. Après le pont du diable jeudi, peut-être le souffle du diable ce samedi.

trou qui souffle du froid en été et du chaud en hiver

Largement dans les temps, c’est une longue pause café que le groupe s’est autorisé à Autrans. Malgré cette pause, il n’y eût que 4 intrépides (notre Président, Cyrille le prince des serre-files, Gérard R et  votre serviteur du jour), respectueux des traces officielles, pour réaliser l’aimable boucle “pour le fun” jusqu’au hameau Villeneuve.

Il était alors temps de rejoindre la voie d’ascension du col de la Croix Perrin (altitude 1218 mètres), dernière étape de notre chemin du jour.

L’analyse a posteriori de la fin du parcours me fait émettre l’idée (à l’attention des traceurs) d’un transit  en arrivant de Villeneuve par  Le Bouchet, voire Echarlière pour retrouver la départementale menant au col.

Et nous avons ainsi retrouvé près une longue descente sur velours le……. cimetière de  Lans et son parking, avec les premières gouttes annoncées – Juillet sans orage, famine au village. Dicton du jour

Merci encore pour ce timing de grande qualité.

attelage surprenant au rond point de Lans en Vercors

 

 

sur la piste au col du Liorin

2 Commentaires

  1. Paul R a bien failli être obligé de laisser son vélo dans la voiture et aller à la foire annuelle du BIO à Méaudre….
    son coffre de voiture refusant pendant de longues minutes de s’ouvrir pour libérer son cheval d’acier ( ou carbone) qui hennissait …..

    Au sujet des conducteurs du samedi, il faut se mettre à la place des villageois dans des hameaux reculés, qui ne voient pas 1 pekin de toute la semaine et qui le WE venu, voient débarquer une quinzaine de cyclistes qui tremblent sur leur guidon à la vue d’une pente qui ressemble au toboggan du grand huit à la foire de l’esplanade…

    En 70 km et 1300 m de D+, ce fut un dépaysement total , pas loin de la maison, sur les routes secrètes du plateau Isérois du Vercors.

  2. Trop forts les météorologistes du CTG !

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