Texte, images et vidéos de Rémi Boutet
En cette belle journée ensoleillée du 19 Janvier, nous avions deux possibilités : soit enfourcher nos montures pour nous oxygéner, préparer la belle saison cyclo qui arrive, vérifier si on sait toujours pédaler, voire affiner notre ligne (sic !), soit nous retrouver pour parler AVC, DEA, RCP, PLS, LVA J N L ???? Finalement grâce à l’ADPC, à Gérard P. et bien sûr au CTG qui finance cette formation, nous avons retenu la 2ème option !!!
8 Cyclotes et cyclos se sont donc retrouvés dans les locaux de l’ADPC de Saint Martin d’Hères pour suivre la formation PSC1 : Premier Secours Civique niveau 1 (ne cherchez pas à faire la PSC 2 : elle n’existe pas 😉 )
Notre formateur Mickaël a su tout au long de la journée nous initier à des gestes qui devraient nous permettre en cas de besoin lors de nos activités club, ou tout simplement dans la vie courante, de réaliser une action citoyenne avant tout, à savoir : venir en aide à quelqu’un victime d’un accident pouvant survenir dans différentes circonstances et en appliquant simplement des actes de bon sens.
Les différents thèmes tels que : les malaises, les traumatismes, les brûlures, les plaies, les hémorragies externes, les obstructions des voies respiratoires, la perte de connaissance et les arrêts cardiaques ont été abordés lors de cette formation.
Le déroulement de la journée nous a permis à la fois de cerner tous les aspects théoriques de ces thèmes et de mettre en pratique, grâce à des simulations très réalistes, les gestes de base permettant d’apporter notre aide pour des cas « légers » (plaies bénignes, brûlures légères), voire de porter réellement secours dans des circonstances plus graves.
Une petite pause déjeuner à proximité des locaux, nous a permis de prendre un peu le soleil et un agréable repas en groupe, accompagné de notre formateur bénévole.
L’après-midi fut consacrée à des sujets plus graves, notamment :
- L’obstruction des voies aériennes (totales ou partielles)
- Les pertes de connaissances (inconscience seule, inconscience accompagnée d’absence de respiration)
- L’usage des défibrillateurs que l’on trouve dorénavant dans tous les lieux publics et qui sont très simples d’utilisation, mais qui doivent être utilisés en complément du massage cardiaque (compressions thoraciques à une fréquence d’environ 120 compressions par minutes) et de l’apport d’air (2 insufflations toutes les 30 séries de compressions) ; c’est cet exercice qui nous a paru à tous le plus difficile à réaliser.
Toutes ces actions combinées doivent être mises en œuvre afin d’augmenter les chances de survie de la victime.
Et là, patatras !!!! c’était beaucoup plus compliqué car après le soleil, le repas et la masse d’information ingurgitée depuis le matin, certains ont profité de la PLS (position latérale de sécurité) pour faire un petit somme 😉
A l’issue de cette journée, on pourrait résumer de façon succincte les actes majeurs à mettre en œuvre :
- Sécuriser: pour éviter les « sur-accidents »
- Prévenir: appeler le 15 (SAMU) ou le 112 (numéro d’urgence Européen)
- Assister: dans la mesure de notre rôle et de nos capacités
Une dernière information sur les alertes aux populations nous est donnée par Mickaël, que nous remercions grandement pour son professionnalisme et sa clarté de paroles tout au long de cette journée.
En conclusion, cette formation aura permis à certains d’entre nous de découvrir les gestes de bases, et à d’autres de revoir leurs acquis antérieurs.
« Nous ne pouvons pas aider tout le monde, mais tout le monde peut aider quelqu’un. » Ronald Reagan
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