Rando VTT du Mont Cenis – 23 et 24 septembre 2017

Le groupe au Pas-des-Fenêtres

Texte de Jean-François Chasson
Photos de Jules Arnaud

Samedi matin 7h30 : 4 véhicules foncent en direction de l’Italie, 10 passagers à bord ( dont 2 féminines).

Val-Cenis : les moteurs sont chauds, les pains, les croissants et le café aussi.
Le col du Mt Cenis est juste au dessus.

Les portières claquent, ainsi que nos dents car le froid est mordant. Montage des roues et on embraye pour les premières pentes. Rapidement le cardio nous fait savoir que à + de 2000m faut gérer sinon ça disjoncte.

Chose faite, la caravane prend son tempo. En point de mire deux italiens font la trace, pas question de laisser faire.
Peu à peu le minéral s’impose, ici point d’arbre seulement des roches recouvertes par l’ombre fugace des nuages.

On débouche sur un long passage en dévers, la monotrace est splendide avec du rocher à gauche et rien à droite. Pilotage et concentration c’est que du bon.

Devant la Grande Casse et le dôme de Chasseforêt

Hélas le col de Solières à 2600m est déjà là, dos au soleil avec vue imprenable c’est l’heure de l’injection de glucides lents. Certains vont à la recherche de quelques cols inconnus des gens normaux.

Ah ! Maintenant ça va descendre jusqu’en bas comme on dit. Jolie début avec monotrace, ornières, cassure, virages et graviers. Très bon pour le fun. Petit détour par le petit Mt Cenis et hop on file sur l’hôtel.

Accueil chaleureux, chambres froides et eau tiède, parfait. Les spaghettis ne font pas un pli et le reste non plus d’ailleurs.

Sommeil réparateur…

Dimanche matin 8h30 :
Surprise, dans la nuit notre guide s’est enfui avec une voiture. Nous voilà donc maître de notre destin.

Premiers tours de roues, la bise glaciale nous découpe en rondelles, vent dans le nez on entend au loin les hurlements des chiens de traîneaux qui commencent leur entraînement. Dare-dare nous grimpons jusqu’à un fort militaire for détruit.

En piste pour le fort de Pattacreuse

La suite se complique car la trace est censée utiliser la route authentique d’Hannibal. C’est une descente en encorbellement qui slalom sur le flanc d’une falaise. Non empruntée depuis 2000 ans et effondrée par endroits nous décidons de contourner la difficulté par la route et nous tentons une percée en Italie

Regroupement au pied du chemin qui va nous hisser jusqu’au fort de Pattacreuse. Environ 1100 m de d+ en une seule bouchée, va falloir bien mâcher pour avaler le morceau.

Début en forêt sur piste roulante à forte pente. L’heure du hors sac approche.
Un lac privé tenu par des italiens se profile. Après avoir montré nos visas, les proprios nous donnent accès à une prairie herbeuse et oui, parfaite pour la méditation et la récup. L’Europe c’est Beau.

Les lacets de la piste de Pattacreuse

La suite est plus compliquée, la piste se transforme en quelque chose à mi chemin entre la voie romaine en calade et un champ labouré. Les chaos de roches effondrées est grandiose. Vaille que vaille ça progresse, on est déjà au niveau du barrage, reste le plat de résistance, les lacets jusqu’au fort. Le vent de face à repris son travail d’usure. Mais le mental de la troupe ne faibli pas, et la banane est toujours là. Nous débouchons enfin au sommet, un peu cuit mais heureusement bien refroidis par le vent du nord.

JFC …et les Italiens derrière

Une petite collation, les doudounes ressortent du sac, on enfile les coupes-vent et Waouh ça part dans la descente qui va jusqu’en bas bien sûr. Tout le monde s’amuse bien dans les épingles caillouteuses. Le plan d’eau est la en dessous couleur lagon. La fin du périple approche, on traverse le barrage sur sa ligne de crête (c’est plus facile) que dans l’eau.

Arrêt buffet&mousse au Gran Scala, changement de chaussures et retour maison.

Un beau weekend plein de positif(s) Vivement le prochain.

 

Au col de l’Arella-alt 2685 m

Les 10 au col de Sollières-alt 2639 m

pendant que Gérard déguste sa mousse, Simone réfléchit à ce qu’elle va bien pouvoir nous raconter sur sa vie au Montcenis…

au terme de la 1 ère journée, Gérard arrose ses 40 ans de CTG à l’auberge du Montcenis

2 Commentaires

  1. Si l’ amour est dans le pré…le bonheur était bien dans les alpages du Montcenis les 23 et 24 septembre dernier pour les 2 filles et 8 garçons qui étaient venus en espérant le trouver !

    Du soleil, de l’amitié, du vélo en haute montagne, la recette n’est pas compliquée…..

    Que de rigolades à l’auberge du col du Montcenis chez Simone, l’intarissable aubergiste …..à l’entendre, on aurait cru qu’elle avait bien connu Hannibal, Napoléon 3 et l’impératrice Eugénie !

    Il est vrai que son auberge est plantée là depuis des temps immémoriaux ; le temps des diligences l’été, des ramasses en hiver, et elle a vu passer devant sa porte le petit chemin de fer du Montcenis de 1857 à 1871 transportant 100 000 voyageurs ! https://www.geocaching.com/geocache/GC2CJ33_le-train-fell-du-mont-cenis?guid=df5f29f9-50ec-4662-865f-bb7434cb35f0

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_du_Mont-Cenis

    Revivez en 3 D le parcours ( du samedi – Sollières -petit Montcenis ) de l’ami Alain: https://www.relive.cc/view/1193084696

    • Jean-Pierre Roulet-Dubonnet sur 01/10/2017 à 17:54
    • Répondre

    Quel talent!

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