Les 180 km de la “Roanne”

texte écrit par Jean-Pierre Guiga

Après 180 km, le réconfort … Désolé Lucien, pas trouvé de photo avec toi, on se rattrapera à la prochaine si on peut…

Ce jour de l’Ascension, la Roanne était coché depuis un moment parce que j’avais découvert cet endroit l’an dernier en faisant le 120 km. Et avec la perspective d’une météo fabuleuse, je téléphone à Jean-Pierre R et banco pour le 180 km!

Premier épisode:

180 km! c’est pas tous les jours! Alors on part tôt de Grenoble: 5h30. Mais sur place, Lucien est déjà parti quand nous arrivons… On part donc, en paire de Jean-Pierre, et dans la roue de Lucie (paire avec Eric), qui mène un train d’enfer jusqu’au premier col (de Lunel) avant d’arriver (à) Saoul euh  à Saou. C’est le sens inverse de l’an dernier et c’est parfait. Nous aurons le vent dans le dos pour remonter en terre très connue (lieu du séjour du 1er mai) toute la vallée du Roubion, en passant à Bourdeaux et sa célèbre passerelle, puis les Sibourgs, notre hôtel du séjour, jusqu’en haut, à Bouvières près du col de la Sausse qui fait basculer dans les Gorges de Trente Pas. Celui qu’on avait passé avec Henri le 1er mai. Le vent nous pousse tout le long en faux-plat montant. Cela économise bien! Nous tournons à gauche à Bouvières en direction du col de l’Escou (pas trop les jambes) de ce côté-là. Le ravito est au bout, avec le 41 km. Lucien qu’on avait dépassé un peu plus tôt nous rejoint.

Deuxième épisode:

Alors que le petit parcours coupe le fromage directement sur St Nazaire le Désert, nous nous partons pour le col des Rostants, via Gumiane. On passe au col de Pré-Guitard, pas difficile de ce côté-là. C’est ensuite une grande descente vers la Motte Chalancon et le départ du col des Rostants. C’est pas très dur mais long. Dans la descente, on passe aux cols de Vache (qui pisse pas aujourd’hui), de Portail, de Guillens avant d’arriver en descente sur la caserne des pompiers de St Nazaire où se trouve le ravito. La pause est bienvenue et avec Jean-Pierre R tout va bien. On est à la moitié. En partant, les parcours de 90 et 120 sont fléchés mais pas le 180 ?!? Il faut sortir la feuille de route et direction Pradelles. Je fais un petit bout de route avec une jeune fille qui a le même vélo que le mien (ce qui est très rare…) et on discute un moment avant de bifurquer vers le col de Pennes.

Troisième épisode:

Le col de Pennes par Auc(é)lon hameau bien nommé : qu’est-ce que c’est beau! Rien que pour cela, il fallait faire la rando. La route est perdue dans la forêt, dans des ravins qui se succèdent et dont on fait le tour. On aperçoit la route suspendue au-dessus de nous, jusqu’aux derniers lacets qui penchent vraiment. On est dans un autre monde. En haut on passe dans un petit passage dans les arbres où sont garés deux campings car (de particuliers)qui sont à nos petits soins. La descente sur la route de Die est sublime. En quarante km on a dû voir 5 voitures, mais les deux croisées dans la descente étaient en plein milieu et nous ont fait deux frayeurs. Il reste une douzaine de km sur la grosse route du col de Cabre. Mais c’est en faux plat descendant sur un goudron parfait et même si le vent est de face, c’est encore très plaisant, l’un derrière l’autre Roux dans roue. On passe devant l’abbaye de Valcroissant. Il faut traverser Die s’engager sur le début du col de Marignac pour arriver au troisième ravito dans les arbres avec la fontaine et du gâteau roulé! Et de la Rosette pour graisser ma pédale qui couine.  Il commence à faire chaud et les jambes sont un peu lourdes. Mais il reste 45 bornes et deux cols! On apprend qu’on est dans les temps, dans la première moitié des 47 cyclistes qui font le grand parcours.

Quatrième partie:

Il faut bien repartir et… même si le col de Marignac de ce côté n’est pas très long et pentu, on l’a trouvé long, nous. S’ensuit une belle descente dans cette vallée du Quint avant de reprendre le col de la Croix qui nous a été annoncé plus méchant: aie!

5 km, mais 1 sur le plat et après ça monte dur 2 km. Il reste deux km si vous suivez. Pas très pentus mais plein sud et bien chauds ! Quand on bascule on est encore dans un endroit au milieu de nul part. La descente dans la forêt est superbe et très longue et s’oriente de plus en plus vent dans le dos, ce qui nous fait faire presque 20km vent dans le dos en descente à bonne vitesse encore, jusqu’à Beaufort sur Gervanne et même jusqu’à la Drôme à Mirabel et blacon, au Pont de d’Espenel dans laquelle se baignent de nombreuses personnes. Il reste 5 km sur la nationale vent dans le nez et Jean-Pierre, impitoyable, met une mine et me dépose littéralement. Je suis condamné à prendre la roue des Bollènes.

A l’arrivée Jean-Paul (qui commande son article du 180), Christiane et Marie nous attendent, pendant qu’on mange difficilement en récupérant notre assiette réservée au départ avec un supplément de deux euros, qui nous l’espérons sera gracieusement prise en compte dans l’inscription comme subvention exceptionnelle de cette rando. Moins de 9 heures du départ à l’arrivée, donc … Les 13 CTG ont montré le maillot aujourd’hui encore (pour Lucien, c’était l’ancien). Lucien arrive, enfin, 20 minutes après nous : trop fort.

JPierre Guiga

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