Le tour des chapelles du pays d’Allevard – 22 Avril 2015

Cette année, nos amis de “La roue libre du pays d’Allevard” avaient choisi un mercredi pour convier les cyclotouristes à leur randonnée. Le beau temps aidant, 190 participants, parmi lesquels 31 CTG dont 14 dames, ont suivi les sympathiques parcours (de 70 ou 100 km) qui leur étaient proposés. Les photos qui suivent ont été prises pendant la randonnée par Jules Arnaud ou l’auteur.  Montée au Moutaret,

photo 1

La chapelle du Moutaret

descente sur Détrier, montée à La Chapelle Blanche puis Villaroux servaient de mise en jambes. On descendait ensuite, et on traversait la commune de Saint Pierre de Soucy pour rejoindre  Villard d’Héry.

photo 2 : vers la tour de Villard d'Héry

Vers la tour de Villard d’Héry

La tour que l’on aperçoit sur la photo ci-dessus, que Jules a prise peu après la frontière entre les deux communes, est un vestige de l’extrémité nord-ouest de l’ancien château féodal de Montchabod,  à Villard d’Héry. A Villard Siard, dernier hameau de cette commune, notre itinéraire quitte la D 202 pour la D 31, qui descend franchir à Coise la route de Montmélian à Bourgneuf. Jadis “route royale de Chambéry à Turin”, cette dernière fut privée de ce rôle par la création du nouveau tracé ( à peu près l’actuelle D 1006) après l’endiguement de l’Isère et de l’Arc au XIXème. La D 31 continue en montant au Puy et reste, jusqu’à Châteauneuf,  proche de la ligne de crête qui sépare les vallées de l’Isère et du Coisin. Une fois en face de l’église, il est préférable d’aller tout droit (direction Le Villaret, un de plus !). On bénéficie ainsi d’une vue remarquable qui va de la vallée de l’Isère au sommet de l’Arclusaz, et on reprend le parcours officiel deux lacets plus bas. On descend ensuite franchir l’Arc vers Chamousset, avant de poursuivre, par la digue rive droite,

A  l'approche d'Aiton, sur la digue de l'Arc

A l’approche d’Aiton, sur la digue de l’Arc

jusqu’au contrôle-ravitaillement installé au Plan d’Aiton. De ce point, le parcours de 70 km passait à proximité de la Grande Croix d’Aiguebelle et suivait jusqu’à Détrier le pied des collines par l’itinéraire standard (Chamoux, Villard Léger, etc.). Après quoi on suivait la vallée du Bréda jusqu’à Allevard.

Après le contrôle, le “grand” parcours, qui ne totalisait en fait que 88 km, filait vers Sainte Hélène sur Isère, dont nous séparaient environ 7 km de plat en ligne droite, pas très folichons mais inévitables (sauf si on traverse la vallée au Pont Royal pour passer par Grésy et Frontenex, ce que je préfère). Etait-ce dû à la monotonie de cette portion ? Ou à l’impatience de goûter au plat de résistance ? Toujours est-il que, dès la sortie d’Aiton, un groupe de 7 ou 8 participants décida de rallier Sainte Hélène au plus vite. Je dois avouer que l’allure de ce groupe ne m’a pas permis d’observer dans de bonnes conditions les chapelles alentour (par bonheur, il n’y en avait pas). Pour cette raison, je tairai le nom du valeureux CTG qui assurait le tempo en tête. La montée à Bonvillard, que beaucoup de participants ont découverte à cette occasion, est longue d’environ 6,5 km. Elle conduit au chef-lieu à 725 m d’altitude, avec une pente moyenne modeste (environ 6,5 %). Mais cette moyenne est trompeuse : lorsque, dans un virage à gauche, on franchit un pont à balustrade verte, on a devant soi un km à environ 10 %. La pente se calme ensuite, malgré une brève réplique vers le haut. Isolés ou en petits groupes, avec ou sans le sourire, les cyclos parviennent au sommet,IMG_0421IMG_0422où un bassin-lavoir bienvenu permet de faire la pause et de se rafraîchir.

pause au lavoir de Bonvillard.jpg lightEn fait, on n’est pas vraiment au point culminant du parcours, qui se trouve au carrefour (alt. 745 m) avec la route du fort de Montperché. Contrairement à d’autres, ce fort ne vaut pas le détour : après quelques km d’une route raide et en grande partie en mauvais état, le cyclo qui espérait un point de vue genre Saint-Eynard  devra déchanter.  En revanche, dans la descente sur Aiton, la partie en lacets dans les pâturages

Sous le Grand Arc, au dessus d'Aiton

Sous le Grand Arc, au dessus d’Aiton

offre des vues très dégagées. De plus, à proximité du fort, une table d’orientation placée au bord de la route permet de parfaire sa connaissance de la géographie locale. Après un nouveau détour par le ravitaillement au Plan, les cyclos regagnaient Allevard par l’itinéraire du parcours de 70 km.

Je pense avec Jules que cette randonnée aurait, avec cette météo parfaite, mérité plus de participants. Ceci dit, la quasi-absence des savoyards peut s’expliquer par le fait que ces itinéraires, relativement originaux pour un grenoblois, sont un terrain de jeux ordinaire pour eux : en grande partie savoyard pour mes parcours depuis 30 ans, je suis déjà passé cette année une dizaine de fois à Villard d’Héry, par exemple. D’autre part, le choix du mercredi (sans doute à cause du marché du jeudi) n’a pas que des avantages : ce sont les retraités qui constituent les gros bataillons des randos en semaine ; et ces retraités, qui ont tendance à être grands-parents, s’occupent souvent des petits enfants le mercredi ! Pour cette raison, les cyclotouristes grangeois organisent désormais leur randonnée des côtes vivaroises le mardi et non plus le mercredi.

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