Le voici donc cet été indien, une saison que l’on ne rencontre que dans le Bas Grésivaudan (ça c’est la version pour Fernand).
Etonné par l’engouement pour cette sortie et le soin apporté à chacun pour s’y inscrire via Doddle, je ne compte pas moins de 19 participants dont 6 dames au départ de St Quentin, je jour même de la St Quentin. Samedi prochain c’est la Ste Carine : ça va être plus difficile !
Le piste cyclable jusqu’à St Gervais est vite avalée car l’Isère nous enveloppe d’une humidité froide pénétrante et le soleil qui joue avec les crêtes du Vercors a bien du mal à nous réchauffer. Le montée vers Rovon s’en charge et Sergio nous propose un petit crochet par en parcourir le centre dont la place de l’église est agrémentée d’une belle fontaine. Nous parcourons également le chemin de ronde du château médiéval aujourd’hui disparu.
La suite du parcours nous conduit sous les noyeraies par des routes discrètes aux intersections multiples permettant d’éviter soigneusement les routes trop fréquentées. Nous parvenons ainsi au nouveau pont d’Izeron et ses trop étroites bandes cyclables. Quel dommage qu’un tel ouvrage n’ait pas fait plus de place aux cyclistes !
Une courte ascension et nous voici sur le plateau à proximité de St Marcellin que nous éviterons avant de monter vers un nouveau plateau au dessus de St Vérand. Quelle tranquillité sur ces routes improbables desservant quelques fermes isolées. Un petit raidard et quelques virages serrés et nous voici au hameau de l’Essemat également visité régulièrement par la rando de la Noix. Suit une ne douce descente sous les châtaigniers dont le feuillage jaune d’or distille une lumière magique sous le rayon du soleil.
Quelques tours de roue sur une route à peine plus fréquentée en direction de Vinay et nous obliquons à gauche vers le lieu dit Les Combes pour longer la colline sur une route où la végétation s’invite en son milieu. Une très raide descente (heureusement sèche mais parsemée de feuilles) et une brève montée nous conduisent sur la route du col de toutes Aures que nous empruntons à la descente sur 200m avant de prendre la direction de Notre Dame de l’Osier. C’est l’occasion de lâcher un peu la bride à nos montures en manque de dénivellée sur ce parcours tranquille. En 2km, les écarts sont conséquents mais qu’importe, nous avons le temps de visiter l’intérieur de la basilique du 19ème siècle avant de pique niquer sur les lieux mêmes de l’apparition divine qui fait la renommée du lieu.
Nous n’aurons pas besoin de miracle pour terminer notre balade mais il en faudra cependant un pour intercepter Cyrille et Jean-Claude partis devant lors que nous étions tous aux WC et se croyant derrière.
Il faut dire que Cyrille a joué à merveille son rôle de serre-file et Jean-Pierre a excellé pour me seconder au milieu du groupe pour indiquer le bon chemin aux plus contemplatifs. Merci à eux : la réussite de la sortie leur en incombe largement !
Nous nous dirigeons ensuite vers Chantesse atteint par une périlleuse descente empruntée souvent à la montée par les randos du secteur. A l’issue d’une nouvelle descente étroite, nous voici au pied du col de Pierre Brune que nous grimpons au prix d’un dénivelé d’une centaine de mètres par une pente facile.
Belle descente malheureusement entrecoupée de boudins de ciments (ralentisseurs pour vélo ou caniveaux ?) et nous coupons la voie ferrée Grenoble Valence pour finir tout en bas dan la plaine par la célèbre montée des cochons dont j’ignore encore totalement l’origine du nom. Après Polyénas, c’est un dédale de routes bucoliques où mon GPS fait merveille ainsi que mes 2 compères précédemment nommés et qui assure le respect des écritures.
15h et nous voilà au parking et la mine réjouie de tous est certainement ma plus belle récompense. A moins que cela ne traduise la satisfaction d’être arrivés à temps pour voir la finale du rugby !
Merci à vous pour cette belle journée et à bientôt pour repartir sur nos routes en votre compagnie !
70km et 600m de dénivelé pourront être inscrits dans les statistiques du club.
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