ARGELES sur mer, une mise en jambes musclées, par Jean-Michel

texte et photos : Jean-Michel Joyaud
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Comme d’habitude, le séjour de mise en jambes proposé par le CTG ne pouvait que réjouir les pédaleur(ses) de tous niveaux !

Nos dirigeant(e)s, qui n’ont d’yeux que pour les adhérents(es) ont réussi comme d’habitude, à nous proposer de superbes circuits, avec une seule journée (et encore partiellement) de mauvais temps. Rien à voir avec l’année passée et son déluge. Contrairement à la Côte d’Azur, l’Occitanie a su nous accueillir dans ses plus beaux paysages.

Mais comme tout n’est jamais parfait, on n’a pas pu éviter le Dieu local du vent (Mr Tramontane). Tantôt il nous pousse jusqu’à nous déstabiliser, tantôt il nous ralentit voire nous arrête sans doute excédé par nos allures trop sportives. On ne peut pas tout prévoir !

Quant à la température, il faisait frisquet voire froid le matin, mais plutôt agréable et même chaud l’après midi. Bref un temps Occitan pour cette période de l’année.

Merci à Patrick (on lui souhaite de se rétablir vite), Daniel, Danie et autres organisateurs d’avoir choisi ARGELES sur mer pour cette semaine de découverte.

En cet endroit, la montagne (les Pyrénées) se jette dans le Golfe du Lion (Méditerranée). Il faudrait presque dire se précipite dans le Golfe tellement la montagne est en bord de mer. Dans cette région, le Pic du Canigou, encore paré de son manteau de neige domine et règne en Maître du haut de ces 2780m.

Evidemment, avec un tel relief, nos organisateurs futés ont du ‘’plancher durs’’ pour nous proposer des circuits adaptés aux quelques 65 cyclos qui composaient le groupe.

Pour ma part, faisant partie du groupe des ‘’campeurs’’ (sic), je ne vous parlerais pas du centre qui accueillait les CTG. Ce que je sais, c’est que qu’il a répondu aux attentes de la plupart des cyclos, tant au niveau de l’emplacement (en ville) que pour l’hébergement et les repas (midi et soir).

Les campeurs (5 couples) se trouvaient à 4 km dans un camping spécialement ouvert pour eux avec toutes les commodités. Malgré la distance, nous avons pu rouler plusieurs jours ensemble.

 

* Nous avons découvert le bord de mer avec ses ports très connus et tous plus beaux les uns que les autres (Collioure, Port Vendres, Banyuls). Nous sommes proches de la côte Espagnole. C’est un paysage de forêts, de maquis et de vignes accrochées à la montagne. Il nous a fallu en escalader les flancs pour accéder à la fameuse tour Madeloc (670m), belvédère naturel. Peu de CTG ont affrontés les 2 derniers km jusqu’à la tour. C’est dur, très dur avec une route défoncée et des rampes à 20%. Mais quel spectacle par beau temps sur tous ces ports et la grande bleue. Pour ma part, ‘’retourné’’ par le vent à quelques encablures de la tour, j’ai du mettre pieds à terre et retourner au ralenti rejoindre plus bas le reste de l’équipe. Ce jour là, Mr Tramontane était le plus fort.

* Nous avons découvert le massif des  ‘’Albères’’ (grandes et petites), qui domine la vallée du Tech et la plaine du Roussillon. Nous traversons des forêts de chênes, chênes lièges et maquis. Les cols sont longs à atteindre par de petites routes sinueuses. La longue montée vers le col de la Brousse (860m) sera éprouvante dans le froid. Tout en bas, au bord du Tech, la petite ville de Céret avec ses rues médiévales nous a permis de nous réchauffer devant un chocolat bien chaud.

* Nous avons découvert ce remarquable massif du Canigou visible de très loin (jusqu’en Catalogne) et chargé d’histoire (pastoralisme, mines de fer, thermalisme). Partis d’Amélie les Bains (vallée du Tech), les différents groupes se sont ‘’éclatés’’ sur les petites routes qui escaladent les cols en traversant de petits villages aux maisons de pierres. Nous sommes dans le Vallespir, au pied du Canigou. Le relief est entaillé de gorges (en particulier les Gorges de la Fou).

le moulin de Collioure

* Nous avons découvert le Roussillon, seule véritable circuit de plat que nous avons parcouru (les ’’campeurs’’) le dernier jour. Ce sont en grande partie des vignes, de petites routes en mauvais état et sans grands attraits. Le paysage est monotone. Le vent est tantôt notre allié, tantôt notre ennemi. Nous sommes entre les Corbières au nord, le massif des Albères au Sud le massif du Canigou à l’ouest et la mer à l’est.

L’attrait principal sera à nouveau le massif du Canigou qui se découpe majestueusement sur le ciel tout bleu. Rien que pour cette vue sublime, le circuit vaut le détour !

Le mauvais temps froid nous ayant fait renoncer à l’un des parcours prévu (jour 2), nous avons visité Collioure. Nous y rencontrons beaucoup de CTG. Hors saison touristique, il est agréable de gambader dans les ruelles commerçantes et le port, dominés par les forts qui entourent la ville, sur chaque sommet. Nous découvrons le château royal, l’église Notre Dame St Ange, le moulin, le fort St Elme et sa vue imprenable sur le petit port.

Il nous aura manqué un circuit, celui de Sournia qui partait d’Ille sur Têt et ses Orgues majestueuses. De nombreux CTG ont du le faire et pourront en parler.

Ce séjour sur la côte Occitane fût une découverte et une réussite dans une période au temps incertain.

Bravo encore aux organisateurs. Merci à eux.

Jean-Michel Joyaud

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