Week-end sacoches en Drôme provençale – 5/6 octobre 2019

Pour les statistiques :

  • 35 personnes dont 20 dames
  • 150 km pour 2 200 m de dénivelé
  • 14 cols
  • 4 VAE dont un tandem06

 

La Drôme provençale nous accueille cette année pour cette « initiation » à la rando-sacoche qui rencontre un succès grandissant auprès des CTG de tous niveaux.

Après 2h de route nous somme 35 sur le parking de l’office de tourisme de St Paul trois Châteaux. Partis de Grenoble sous la pluie, la Provence nous réserve un beau soleil rafraichi par un Mistral soutenu que nous devrons affronter une bonne partie de la journée.

Clansaye

Il n’est pas moins de 9h40 lorsque 2 groupes démarrent face au vent, en direction des premiers cols de la journée. Tandis que la plupart font le détour par le beau village de Clansaye, aux maisons joliment rénovées, d’autre nous attendent au col de la Justice, jouxtant les verts gazon des greens du Golf de la Drôme Provençale. La région est riche et offre donc les loisirs correspondants.

Roussas

Une rapide descente vers Valaurie et se profile alors de beau village de Roussas.

Tandis que je poursuis ma route vers l’abbaye d’Aiguebelle, pensant être suivi par l’ensemble du groupe. Mais, certains ne résistent pas à l’appel du col St Joseph non loin de là, suivi par le reste de la troupe qui ne se pose pas de question. Après une demie heure d’attente, Sergio et moi nous dirigeons comme prévu vers ce monastère à l’entrée duquel une chapelle rend hommage aux moines massacrés à Tibhirine en 1996. A notre retour, le groupe à filé et nous ne sommes attendus que par une poignée de copains respectueux de leur capitaine de route !

L’heure tourne et seul le petit parcours permettra de profiter du pique-nique à la Bégude-de-Mazenc. Quant à nous nous ajoutons 2 cols à notre palmarès mais devrons nous contenter d’un fossé coupe-feu à l’abri du mistral pour nous restaurer.

Le seul café ouvert à la Bégude nous reçoit pour le café avant de poursuivre vers Dieulefit en empruntant quelques chemins de traverses afin de palier à la monotonie de la route principale. Nous traversons Dieulefit par sa rue commerçante et pavée mais peu fréquentée en ce samedi après-midi. L’ascension du col du Pertuis est la dernière difficulté de la journée car les cols de Ventebrun et de Boutière ne réclament pas d’efforts particuliers.

Le Poët Celard

Il fait à peine 15° lorsque nous plongeons vers le Poët-Celard et une surprise nous attend car une rampe à 23% nous grimpe vers notre château. L’accueil est sympathique et le bâtiment récemment restauré offre un confort parfait. Nos vélos dormiront dans la chapelle tandis que nous nous restaurons dans une superbe salle de réception.

Un magnifique lever de soleil nous incite à rejoindre rapidement notre salle du petit déjeuner et tout le monde est prêt à 9h pour descendre la rue pavée et très escarpée qui nous conduit au centre du pittoresque village du Poët-Celard, non sans avoir sacrifié au sempiternel rituel de la photo de groupe.

Eglise de Comps

Une première ascension vers le col de Pascalin nous fait vite oublier la fraîcheur matinale. Nous retrouvons ensuite le col de Boutière puis le col de Ventebrun empruntés la veille. Une boucle vers Orcinas nous permet d’accéder au col de Vesc par une route très sauvage. Un petit détour vers l’église romane de Comps séduit les amoureux des vieilles pierres. Au terme d’une rapide descente vers Dieulefit, un petit groupe part se ravitailler tandis que nous rejoignons le col du Serre au sommet duquel une auberge affiche « l’amis des cyclos et des randonneurs ».

Nous filons à bonne allure dans une descente vent dans le dos jusqu’à Roche St Secret où se cache la route du col de Pègue. Très étroite, gravillonnée et au revêtement rugueux, la pente au départ sympathique devient plus hostile sur la fin et avoisine les 15% dans sa partie la plus escarpée. Nous voyons alors filer les VAE qui se jouent de cette difficulté…

Valreas

Ensuite une longue descente suivie d’une grande portion sur un faux plat descendant avec un vent favorable, nous incite à une partie de manivelle réveillant chez certains, les pulsions enfouies de leurs jeunes années.

Un raidard dans Valréas pour en admirer l’église et nous parvenons à la non-moins admirable place de la mairie, superbement transformée depuis peu, fleurie à souhait et agrémentée d’une végétation exotique du plus bel effet. Nous y pique-niquons et profitions du bar qui s’y trouve pour terminer par le traditionnel café.

La fin sera à l’image du secteur précédant, avec un crescendo dans notre allure menée par un Pierre absolument déchaîné sur la fin !

Tous le monde parvient à l’arrivée et malgré quelques incartades et ennuis mécaniques, nous n’avons perdu personne grâce à l’efficacité de nos serre-files et accompagnateurs comme Cyrille, Jacques, Jean-François et Daniel qui avait pourtant oublié son GPS (mais il en a un greffé dans le cerveau !).

DIAPORAMA

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