Séjour Toussaint 2017 à Orpierre – Troisième jour

Troisième jour : Céans, Büech, Méouge
Trois cours d’eau jalonneront notre journée, la troisième du séjour.
L’hôtel d’où nous partons, Le Céans, comme son nom l’indique est situé sur les berges de ce ruisseau qui naît vers le col de Perty et finit sa brève trajectoire, une trentaine de kilomètres plus loin, du côté de Saléon.
Là, il se jette dans le Büech, beau torrent qui, lui prend sa source vers la Jarjatte. Sans le voir, en le devinant à notre gauche, nous le suivrons pendant une dizaine de kilomètres avant de l’abandonner à son destin, lui préférant son affluent de la rive droite, la Méouge et ses belles gorges. 

Beaucoup connaissaient ce miracle de la nature né de la lutte entre le roc et l’eau, le minéral et le liquide et ont donc choisi de le regarder de haut via la route de la Montagne de Chabre et le Pas de Peysson. Les autres les ont parcourues à l’allure de l’escargot, l’oeil émerveillé devant tant de beauté naturelle. Le groupe s’est retrouvé à Barret sur Méouge, faisant chemin commun pendant trois, quatre kilomètres avant de se scinder à nouveau. Les uns, les plus nombreux optant pour la gauche, Salérans et le col d’Araud (893m), les autres, au nombre de quatre, toujours les mêmes, filant tout droit jusqu’à Lachaud, huit kilomètres plus loin, en longeant toujours les rives de La Méouge. A Lachaud, deuxième regroupement et pause déjeuner. Sur la place nous avons rencontré le président du club FFCT local, Lachaud Vélo. Avec son épouse il organise une randonnée chaque 15 août. Vu la gentillesse du couple, ça doit être convivial. Avis aux amateurs.

 

 

La balade ne s’arrêtait pas là. Après les hors d’oeuvres, restait à avaler le plat de résistance. Il se présenta sous la forme de l’ascension du col Saint-Jean (1158m). La difficulté de l’obstacle causant une nouvelle scission. Les costauds partant à droite, les moins costauds à gauche. Les premiers allant vers Ballons, les seconds vers Eygalayes. Les premiers affrontant des passages à plus de 10 %, les seconds suant sur les pentes qui mènent au col de Muse (1210m) via Ison la Bruisse, haut lieu de la Résistance. Le troisième et dernier regroupement s’effectua au sommet du Col Saint-Jean. La descente jusqu’à l’hôtel n’étant plus qu’une formalité. Plus un seul coup de pédale à donner sur les dix derniers kilomètres. Sauf pour Carole, Daniel Cattin, Jean-Pierre Guiga et Pierre Arnaud, qui à Laborel en remirent une couche en passant par le col Pierre-Vesce. Les trois chevrons ne les ayant pas refroidis.

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