Texte de Nicole Combe
Photos Fernand.
Cela fait fort longtemps que nous n’avons pas roulé dans le Trièves ; Pierre donne RDV à la gare de Clelles où nous nous retrouvons 18 CTG dont 4 dames ; la parité est défaillante mais pas la bonne humeur ! Le fond de l’air est encore bien frais (10°) et nous l’avons bien ressenti au départ dans la descente sur Lavars ; non ! Ce n’est pas le vélo qui tremble mais celui qui est dessus.
C’est ainsi que nous montons le col de Cornillon heureux de se réchauffer par sa montée. A St Jean d’Hérans, nous descendons jusqu’au pont de Ponsonnas ; aujourd’hui, le pont est inoccupé, pas d’amateur de sensation forte ; nous bifurquons à droite, sur une belle montée soutenue.
Arrivés à St Sébastien, nous cherchons du regard la maison de nos copains anciens CTG Annick et Gérard ; il est midi et nous préférons éviter de débarquer chez eux à 18 surtout à l’improviste ; seul Jules ira leur faire un petit coucou et prendre de leurs nouvelles pour nous les transmettre mais Cyrille notre serre fil du jour craint que notre président s’égare..
Que c’est agréable de sillonner cette région ; les routes sont larges et rares sont les voitures ; le paysage est un mélange de campagne avec ces champs labourés, ceux cultivés et déjà bien verts teintés parfois de jaune par les fleurs de coucous et de pissenlits, les arbres fleuris, et en fond d’écran, les forêts de sapins que surplombent les chaines de montagnes avec leurs coulées de neige.
Je n’énumèrerai pas le nom de ces montagnes que Carole connaissait par cœur mais nous avons eu une journée de bonheur à s’extasier devant un tel spectacle naturel.
Nous remontons sur Mens où nous pique niquons dans un petit jardinet public ; Annie s’est précipitée à la boulangerie du village pour acheter la spécialité du coin, la « bouffette de Mens » ; c’est ainsi qu’installés devant un bon petit café, elle nous les fera déguster.
Après St Baudille et Pipet, nous remontons sur le col de Mens ; est-ce la digestion où ce col un peu difficile, nous sommes bien heureux d’arriver au sommet.
Nous nous arrêtons dans un petit village de la commune de Tréminis ; là Fernand qui cherche depuis de nombreux tours de roue le nom du cirque au pied du Grand-Ferrand demande à une dame qui était dans la cour de l’école aux six élèves seulement ; sans réponse, nous lui soufflons « cirque Pinder, Kruss , Zavatta…..,,, »et c’est ainsi que Christian lui dit simplement « le cirque du Grand-Ferrand » mais oui ! C’est bien sûr !
Sur la route du retour, nous prendrons Lalley puis St Maurice, Monestier du Percy, le Percy, Longefonds et arrivés tous à bon « port » à la gare de Clelles après 80 km et 1500m dénivelé.
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