Le port du casque

SECOURISME

Le port du casque dans les clubs

 

Les accidents en chiffres sur l’année 2016 en France* :

Les chutes représentent 90% des causes d’accidents.

  • Plus d’accidents en milieu urbain qu’à la campagne
  • La mortalité routière augmente chez les cyclistes**. En 2016, 162 cyclistes ont perdu la vie dans un accident de la route, soit 13 de plus qu’en 2015, ce qui correspond à une augmentation de 9%. Les seniors de plus 65 ans représentent 41% de la mortalité de cette catégorie d’usagers. Ces accidents mortels ont lieu principalement à l’intérieur des agglomérations.
  • 47% des cyclistes sont tués par un véhicule de tourisme, 15,4% par un poids lourd ou un véhicule de transport en commun.
  • Les seniors de 75 ans et plus enregistrent une forte hausse dans le bilan 2016 avec 566 personnes décédées dans un accident routier (+9,1%). La France connaît un vieillissement continu et inéluctable de sa population. Selon l’INSEE, en 2050, un habitant sur trois aura plus de 60 ans, contre un sur cinq aujourd’hui. Il est vraisemblable que les seniors seront de plus en plus mobiles. Il s’agit là d’un enjeu majeur de sécurité routière pour les années à venir.
  • En 2016, comme en 2015, 10% des cyclomotoristes et 4% des motocyclistes tués ne portaient pas de casque ou ne l’avaient pas, ou mal, attaché.
  • A la FFCT en 2017 : 2370 déclarations d’accidents au 19 Nov 2017 dont 45 décès dont 35 de cause cardiovasculaire.

Si la sécurité des cyclistes n’a cessé de s’améliorer depuis trente ans, on constate que la gravité des accidents reste constante dans le temps. Les aménagements des chaussées comme les pistes cyclables facilitent le déplacement des cyclistes mais ne permettent pas d’éviter tous les accidents.

Les accidents provoquent souvent des blessures graves, nécessitant une longue période d’hospitalisation (7 jours en moyenne), et pouvant entraîner de graves séquelles.

Sources :

*Sécurité Routière  _  **https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/Communiques/Bilan-de-l-accidentalite-routiere-en-2016

https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/

https://ffvelo.fr/randonner-a-velo/sante-et-securite/la-securite-laffaire-de-tous/

https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/etudes-et-recherches/risques-comportementaux/equipements-de-securite/les-tetes-vulnerables-tevu

Les tests de Certimoov permettent une estimation réaliste du risque de lésion au cerveau et classent les casques moto et vélo en fonction de leur niveau de sécurité avec des notes allant de 0 à 5.  Voir : https://www.certimoov.com/

LES BLESSURES À LA TÊTE SONT LA PRINCIPALE CAUSE DE DÉCÈS CHEZ LES CYCLISTES

Selon le Baromètre Santé 2000, les accidents de vélo entraînent des blessures dans 30 % des cas.

Les lésions les plus courantes sont : les contusions (40%), les traumatismes crâniens, avec ou sans perte de connaissance et les fractures du crâne dans les cas les plus graves.

La tête est touchée plus d’1 fois sur 3 (38 %) avec des conséquences pouvant être fatales.

Ce chiffre atteint 55% pour les enfants âgés de 1 à 5 ans et 48% pour la tranche 5-10 ans.

Sévérité des blessures à la tête suite à un accident de vélo.

 

LE CASQUE PEUT SAUVER LA VIE …

On sait que les blessures à la tête sont à l’origine de la plupart des décès et blessures graves.

En fait, trois cyclistes sur quatre qui perdent la vie succombent à un traumatisme crânien.

Parce que même un choc modéré peut provoquer des dommages irréversibles au cerveau, porter un casque peut éviter de graves séquelles cérébrales, voire sauver la vie.

Selon une étude réalisée à Seattle aux Etats-Unis, le casque réduit de 80 % la gravité des traumatismes crâniens et de 88 % celle des lésions au cerveau. Ainsi, les morts causées par des blessures à la tête, en roulant à vélo, peuvent facilement être prévenues, à coût très bas et avec très peu d’inconfort.

Selon une étude publiée en mars 2002, deux fois moins de cyclistes ont subi un traumatisme crânien, à Halifax au Canada, après l’adoption d’une loi en 1998 les obligeant à porter le casque.

En effet, si trois cyclistes sur dix portaient un casque en 1995, plus de 84% d’entre eux y avaient recours en 1999.

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En France, notre Fédération :                  

En France, le port du casque n’est obligatoire qu’en compétition. Pourtant, la Fédération Française de Cyclotourisme incite vivement les pratiquants à porter un casque. En 2017, plus de 70% de ses adhérents le portaient au cours des randonnées, contre 3,2% en 1989.

Aujourd’hui, 98 % des licenciés de la Fédération française de cyclotourisme portent un casque sans qu’il ait été rendu obligatoire. La pédagogie et le bon sens ont suffi. Notre tête n’est pas plus dure que le bord d’un trottoir, et c’est notre seule protection sur la route en cas de choc.

Pour finir un rappel, le casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans qu’ils pédalent ou soient passagers sur un siège vélo ou dans une carriole.

D’après ces chiffres, il faut en conclure que 2 % de nos adhérents ne portent toujours pas de casque… et si l’on s’en tient aux faits, ce ne sont pas des débutants…  

Quel exemple donnons nous aux jeunes et à ceux qui arrivent dans nos clubs ?  

 

4 Commentaires

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  1. En préambule, je tiens à dire que je suis convaincu de l’intérêt du port du casque à vélo ou à ski et que dans les deux disciplines je l’ai porté très rapidement dès le début des années 2000. En ski alpin, je porte également une protection dorsale.

    Néanmoins, je suis contre l’obligation de porter le casque : « Oui au libre choix individuel, non à l’obligation »

    Quelques éléments pour alimenter la réflexion :

    https://www.lemonde.fr/blog/transports/2016/02/24/10-arguments-contre-lobligation-du-port-du-casque-a-velo/

    https://www.ledevoir.com/societe/456703/l-australie-songe-a-renoncer-au-casque-de-velo-obligatoire

    https://droitauvelo.org/Le-port-obligatoire-du-casque-est-contre-productif

  2. Bonjour,
    J’utilise la bicyclette depuis plusieurs décennies, en ballade, en mode utilitaire ou compétition. J’ai été témoin de plusieurs accidents. A chaque fois le casque était fortement endommagé, preuve qu’il avait absorbé beaucoup d’énergie et avait donc rempli son rôle.
    Il est bien d’inciter au port du casque, mais le rendre obligatoire ne serait pas une bonne idée. Nous avons encore ce petit espace de liberté, sans l’angoisse de se faire verbaliser.
    Alors sortons couverts le + souvent possible.

    1. Chers Amis,

      Merci à vous pour ces commentaires intelligents.

      Que votre comportement raisonnable soit connu de tous !

      Prenez soin de vous !

      Michel

  3. Après un commentaire comme ça de Michel ,il n’est plus possible pour la saison 2018 de voir un CTG rouler sans son casque.
    Je peux témoigner , Nicole a fait une chute le 12 Octobre 2017 avec fracture de la clavicule , le chirurgien a dit en premier , heureusement que vous aviez un casque .
    Mais c’est vrai il est obligatoire pour l’instant que pour les enfants de moins de 12 ans du moment qu’ils sont sur un vélo . Maintenant aussi je vais entendre comme disait souvent Michel Laurent le vélo c’est la liberté .
    Merci à toi Michel notre doc .
    Fernand.

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