Détours en Belledonne 19/09/2019

Parti de chez moi à vélo pour ces retrouvailles avec le  CTG à Crolles, au départ d’une sortie que j’ai essayé de varier par rapport aux habituels parcours du Balcon de Belledonne.

Nous sommes donc 14 dont 3 dames à franchir la passerelle en bois proche de la piscine de Crolles, empruntant ainsi la V63 à la signalétique irréprochable en direction de La Terrasse. Puis nous profitons de la « nouvelle » voie verte entre Tencin et Goncelin. Dominique est alors victime de sa première crevaison qu’il répare longuement, secondé par Jean-François. Nous nous dirigeons ensuite vers l’agréable route forestière qui longe la montagne jusqu’au Cheylas. Il fait encore bien gris et frais lorsque nous nous réchauffons dans la montée de Morêtel de Mailles.

A Sailles, se profile l’ascension soutenue du le col du Barioz. Malgré un éventail de niveaux très large nous nous retrouvons tous au sommet sans problème. Jean-Paul L, nous abandonne préférant garder les forces qui lui restent pour rentrer directement par Theys. Nous poursuivons quant à nous par une petite route en balcon sur laquelle nous pique-niquons avant de rejoindre la route du Col des Ayes. Il fait toujours aussi frais et le soleil promis par la météo tarde à percer la couche nuageuse. Nous nous engageons alors vers le col de la Croix de Theys qui se termine par une piste dont la fin, très escarpée, nous contraint à mettre pied à terre et provoque une chute sans gravité de Brigitte. Le soleil se montre enfin et nous attendons Dominique un bon moment car il a de nouveau crevé de la roue avant cette fois. Double crevaison et c’est Gérard qui l’aide cette fois-ci, avec semble-t-il, beaucoup moins de talent que lorsqu’il était garagiste. Plus de chambre à air, rustine obligatoire mais trous multiples… nous attendons donc un bon moment au milieu des moutons et des chasseurs.

Après une brève descente vers Hurtières, la montée vers le col de la Croix des Adrets achève de nous réchauffer. Contre toute attente, Brigitte persiste et nous accompagne vaillamment, soutenue tantôt par Pierre ou par Gérard. Bravo à elle ! Nous redescendons jusqu’aux Adrets où nous attends l’ultime ascension vers le col du Lautaret. Encore 300 m de dénivelé à 8% de moyenne sur une route inconnue de la plupart d’entre nous.

Au terme d’une belle descente, la balade s’achève par une halte chez Gérard qui nous montre en passant la première usine de production d’aluminium par procédé électrolytique, puis sa maison natale au-dessus de la boulangerie que tenaient ses parents, avant de nous montrer son ancien garage aujourd’hui occupé par un caviste restaurateur qui jouxte presque sa maison. Nous terminons donc cette sympathique journée en vidant son stock de bières !

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