Au menu ou à la carte ? Samedi 26 octobre 2019

Cette année, point de Combe de Savoie pour notre sortie restau rituelle mais une incursion du côté de Rives et vers les confins des Terres Froides.

Il est donc un peu plus de 9h30 lorsque notre groupe de 21 CTG quitte le parking du stade de Rives après quelques errements dues aux voies à sens unique, nous récupérons Danie qui n’a jamais trouvé le point de départ prévu. Nous sommes donc au complet, soit 10 dames pour 12 hommes.

Nous prenons rapidement de petites routes en direction de Beaurepaire qui s’éveille à peine. Le soleil déjà présent réchauffe ce petit matin frisquet d’octobre tandis que nous arrivons à Izeaux. Il nous faut à présent traverser la plaine de la Bièvre et pour en rompre la monotonie j’ai prévu un petit détour par des routes bucoliques où nous croisons plusieurs tracteurs à l’œuvre qui effectuent les dernières récoltes. Un petit groupe a « préféré » filer tout droit, stimulé par René qui nous revient avec sa bonne humeur coutumière.

Un bref échange téléphonique nous permet de retrouver les brebis égarées à la sortie du Grand Lemps. Notre groupe sera ensuite coupé en deux par un TER mais sans trop de dégâts puisqu’il se reforme au sommet de la bosse des étangs du Grand Lemps. Sans perdre la trace, nous arrivons à Burcin par un parcours devenu vallonné et repérons au passage un excellent restaurant qui pourrait devenir le but de notre sortie restau de l’an prochain…

Passant du « chaud » au froid dans les combes frigorifiques des terres froides, nous atteignons Oyeu puis Charavines dont nous ne verrons pas le lac avant de monter vers Clermont d’où nous apercevons la tour de Clermont Tonnerre. Mais l’heure tourne et nous n’aurons pas le plaisir d’emprunter le petit « muletier » qui y conduit. La descente vers Chirens nous offre de belles vues sur le village au milieu des prés avant le filer vers la Ravignouse à bonne allure car la faim commence tenailler les estomacs.

Une dernière bosse et l’arrivée à St Cassien par la Murette se fait presque tout le temps en descente. Nous y sommes accueillis par le patron du restau dont nous sommes les uniques clients.

Il est donc temps de déguster le rôti de veau ou le magret agrémentés de ravioles et de cèpes. Une belle salle permet une sympathique disposition des tables en U et les plats s’enchaînent lentement si bien qu’il est plus de 15h lorsque nous buvons notre café. Heureusement, le soleil est encore chaud et nous prenons le Chemin des Écoliers pour rentrer par Réaumont dont le château est implanté à l’aplomb du tunnel de la voie ferrée qui relie Grenoble à Lyon.

Un petit détour par Le Rivier permet à beaucoup de découvrir des routes secrètes dont la région regorge. J’ai fait ce choix afin d’éviter une rude montée qui aurait suivi la plongée vers la vallée de la Fures. De même, le choix du départ avait été dicté par la nécessité d’éviter le mur à plus de 20% qui sépare Renage de Beaucroissant.

Il est donc plus de 16h30 lorsque nous rejoignons notre point de départ et les mines réjouies de la plupart d’entre nous attestent que la journée fut bonne !

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