3 cols des Bauges – Samedi 9 juillet 2016

DSC05039_RProfitant d’un été qui s’est fait attendre, nous sommes 6 au rendez-vous de Montmélian pour escalader quelques cols de ce magnifique massif des Bauges. Il y a donc 171 copains qui ont eu tord de ne pas partager cette journée avec nous !

Dimitry nous a prévu une petite séquence d’échauffement avant d’aborder le col du Frêne. C’est ainsi que nous traversons les coteaux viticoles qui conduisent à St Pierre d’Albigny par une route en balcon qui révèle la beauté de la Combe de Savoie surmontée des sommets enneigés de la Chaîne de Belledonne.

Daniel nous a concocté un contournement de St Pierre d’Albigny par une enfilade de virages à plus de 13%. C’est pas marrant de traverser St Pierre qu’il disait ! Ouai, peut-être mais à choisir… Enfin tout le monde semble satisfait d’autant plus que la suite est beaucoup plus sympathique et nous remercions Gaby et Bernard pour la pause qu’ils nous octroient en s’étant trompé de route. Une route à Cattin aurait peut-être permis de rejoindre le bon parcours mais même Daniel ne s’y serait pas aventuré.

Nous retrouvons la « route des écritures » dans un lacet à la cote 580 soit 370 m en dessous du sommet. La montée assez régulière nous réserve néanmoins un bon 10% sur 1 km à l’approche du col où la vue sur l’intérieur du massif nous permet d’admirer le Mt Trelod dominant le col de Chérel franchi jadis en VTT par Daniel. La fontaine de Ste Reine est la bienvenue car il fait très chaud et nos bidons sont déjà bien entamés. Nous poursuivons notre longue descente (plus de 10 km) en pente douce vers Ecoles où nous ne nous attardons pas en cette période de congés scolaires. Nous n’irons pas d’avantage goûter à la Compote et notre bonheur s’interrompt brusquement à la porte du Châtelard par une bifurcation à gauche vers une montée un peu sèche puis plus tranquille mais très chaude et quelque peu piquante (taons) jusqu’à Aillon-le-Vieux ou nous nous regroupons autour de la fontaine. Le col des Pré commence à Aillon-le-Jeune et nous regrettons de ne plus l’être pour mieux passer les 250 m (de dénivelé) qui nous séparent du col que nous atteignons en surchauffe.

C’est l’heure du pique-nique mais l’endroit ne s’y prête guère et nous décidons de poursuivre jusqu’à Puygros au terme d’une descente rapide et d’une remontée qui le fut beaucoup moins. Daniel nous abandonne alors pour rejoindre Joelle occupée à tailler ses haies, sans oublier de nous narguer par la perspective d’un repas confortable alors nous devons nous contenter de l’ombre d’un noyer et des herbes piquantes d’un pré jouxtant le cimetière. René, éternel optimiste juge quant à lui, l’endroit exceptionnellement confortable et accueillant !

Nos estomacs remplis de substances diverses mais licites, nous poursuivons par une route pour le moins vallonnée jusqu’au lac de la Thuile, profitant alors de l’ombre rafraîchissante d’un couvert végétal sous lequel  une table sympathique nous attend pour le café. Malgré l’affluence du jour, la serveuse de l’Auberge du Lac de la Thuile nous y apporte nos cafés et autres boissons généreusement offertes par Bernard. Elle est pas belle la vie ?!

L’ascension du col de Marocaz n’est qu’une formalité malgré la chaleur persistante et la raideur relative des premières pentes. Nous savons qu’une superbe descente nous attend et que nous n’aurons pas beaucoup à pédaler pour rejoindre nos voitures que nous avons eu le bon goût de garer dans un endroit que nous savions à l’ombre à notre retour. Au terme de ce circuit de 79 km, nous avons « avalés » 1800 m de dénivelé positif avec un plaisir certain mais comme l’a dit un cyclo qui nous doublait dans le col du Frêne : Si on nous payait, on ne le ferait pas !

DIAPORAMA

2 Commentaires

  1. J’avais un problème internet pour voir cette vidéo. Je la découvre à l’instant . Elle permet de voir pour la sécurité le bien et le moins bien. Bravo Dimitry pour avoir respecté le stop.
    Pour le moins bien la descente les mains sur les cocottes!.. Daniel Cattin peut expliquer ce que nous risquons.
    Maintenant libre à chacun de descendre comme il veut .
    Merci Patrick

  2. Trop fort, la Webcam Patrick !! Mais si c’était à refaire, je pense que l’on déjeunerait au bord du lac de La Thuile, voire au petit restau du mêe nom qui avait l’air sympa.

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