L’idée lancée jeudi soir (5/11) par Jules d’une sortie VTT/Cyclomuletier du coté de l’Obiou avait reçu quelques échos favorables et les échanges de ce début de semaine ont amené 15 CTG (dont 5 dames) sur le parking de l’hôpital sud avant 9 heures pour un départ “covoituré” vers Pellafol.
Bien que ma connaissance du parcours soit limitée à l’étude de la carte et au repérage des cols du secteur, la modestie de Jules l’avais conduit à annoncer … que je conduirai la sortie ! Soit : direction Col des Faïsses par le Col de la Samblue … avec un aller-retour pour le col de Champ Long. PARCOURS OPENRUNNER
La météo annonçait soleil sur les Alpes, mais c’est sous un ciel couvert que nous quittons Grenoble, pour rentrer dans les nuages à Laffrey et n’en sortir qu’a Pellafol.
Un parking est trouvé aux Payas (altitude 926 m), sur la place devant la mairie et l’église et … miracle le soleil apparait pendant que nous déchargeons les vélos. Il ne nous quittera pas de la journée.
Départ vers 10heures 40, la ballade démarre par une mauvaise surprise dans le village même : un raidillon très sérieux. (C’est un raccourci … le parcours initialement prévu au départ “des Moras” empruntait une route plus sympathique démarrant à l’entrée des Payas.)
Le goudron fait place à une bonne piste dès la sortie du village. Une piste roulante … roulante, le terme est relatif car elle présente une assez bonne surface mais jusqu’au sommet la pente sera quasiment toujours supérieure à 10 %.
Le premier regroupement s’effectue aux alentours de l’altitude 1400 mètres, au carrefour de la piste principale et de celle qui mène au Col de Champ Long (FR-38-1380). Un tiers de l’effectif ira visiter ce col situé à 1,5 km de la piste principale. Le col est atteint après une descente suivie d’une petite remontée. Au col, visite de l’abri qui conserve les guirlandes des festivités des fêtes de fin d’années de l’an dernier puis demi-tour .
Dès le retour sur la piste principale le fort pourcentage reprend jusqu’au Col de la Samblue (FR-28-1478). Celui-ci est suivi d’un léger faux plat descendant et l’ascension reprend. Vers l’altitude 1550 m on sort de la forêt et c’est le dernier parking pour les véhicules à moteur, la piste leur étant interdite au delà. La piste devient moins roulante car assez caillouteuse jusqu’au Col des Faïsses (FR-38-1699).
Regroupement général et pique-nique au col dans un superbe paysage de prairie de montagne au pied de l’Obiou.
Les chasseurs de cols auront un regard pour chercher à localiser le Pas du Vallon (FR-38-1896) situé 200 m plus, au bout d’un sentier coté S2, mais aucun candidat ne se manifeste pour ces 200 mètres de poussage.
La descente sur le versant sud débute par une grande courbe dans l’alpage en plein soleil puis se poursuit dans la forêt et à l’ombre où un net refroidissement se fait sentir.
La descente sera marquée par la chute de Marie Christine P. , qui après “inventaire de ses abattis” poursuivra courageusement la descente.
La piste rejoint la route goudronnée près de la Posterle à l’altitude 970.
Comme prévu, une petite boucle “goudron” termine le parcours ; faux plat descendant vers le défilé de la Souloise, passage près des sources des Gillardes, montée vers Monestier d’Ambel. Peu avant ce village la “mauvaise surprise” attend ceux qui n’ont pas étudié le parcours en détail puisqu’il faut descendre 150 mètres pour franchir le pont du Mas sur la Souloise – au niveau du lac du Sautet – et en remonter autant pour rejoindre la D537. Un dernier faux plat descendant permet de rejoindre les voitures aux Payas. L’horloge du clocher de l’église des Payas indique 16 heures.
Belle journée de l’été indien…33 km (dont 20 km de piste), 1100 mètres de dénivelée positive et trois cols nouveaux pour le rédacteur de l’article.
1 Commentaire
Au soir de cette sortie, notre Gérard était heureux de pouvoir annoncer qu’il venait d’accomplir dans sa vie de cyclotouriste, ses 3 061, 3062, et 3063 ème cols..et à 70 ans bien révolus, il fallait le faire !
D’autant plus méritant Gérard, qu’après une fracture du poignet gauche en mai , et une grosse tendinite tout l’été, sa préparation physique n’avait pas pu être à la hauteur de sa persévérance .
Mais quand on est CTG depuis 40 ans, et membre de la confrérie des 100 cols , le mot “renoncer” n’existe pas dans la bible du bon cyclotouriste …